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Le lien avec la nature chez Don Bosco, hier et aujourd’hui

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don bosco nature vignes 005 En visite à La Navarre où on faisait appel à lui pour reprendre un orphelinat, Don Bosco s’est penché pour prendre une motte de terre, la pétrir, la respirer, et déclarer : « c’est une bonne terre pour la vigne ». Don Bosco avait des réflexes de paysan travailleur de la terre. Aujourd’hui, le réseau international des écoles agricoles salésiennes est en pleine croissance et poursuit cette inspiration.

 

Dès son plus jeune âge Don Bosco prend conscience que la nature est pleine de ressources. Il cueille des champignons, ramasse des fougères et des racines pour fabriquer des teintures et les revend au marché afin de s’acheter les accessoires pour ses tours de magie. A l’âge de dix ans, il apprivoise un merle, qu’il fait parler. Lorsqu’il perd le goût de vivre, après la mort de son grand ami Louis Comollo, c’est le pain et le vin de sa colline natale apportés par sa mère qui lui rendent ses forces et son énergie vitale.

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Pour Don Bosco, le travail du paysan ennoblit la nature

Il ne faut pas demander à Don Bosco la sensibilité de notre époque, parfois teintée de romantisme, qui sacralise la nature sauvage intouchée par l’homme ; pour lui, le travail du paysan ennoblit la nature. La relation de Don Bosco à la terre a les caractéristiques du système préventif. Pour donner le meilleur d’elle-même, elle a besoin d’un paysan-éducateur qui se fait proche, et respectueux. Il connaît sa terre, car il l’écoute en toutes les saisons. Il souffre avec elle lors de la sécheresse, il lui fait fête lorsqu’il foule les grappes de raisin. Chaque parcelle de terre a un nom et une personnalité. Quand on parle de l’amour du paysan pour sa terre, ce n’est pas une image, c’est l’amorevolezza, l’amitié chaleureuse et reconnaissante.

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Un réseau international agricole salésien, équitable et solidaire

Si l'on connait le réseau des établissement agricole salésien en France, le réseau international l'est moins. Il est pourtant en pleine expansion.

Les écoles agricoles salésiennes professionnelles et universitaires sont nombreuses dans le monde. Un réseau important se met en place, créé lors de l'expo universelle de Milan en 2015. Le Docteur Daniel Ormeno, argentin, coordonne l’association « Enseignement et Développement de l’Agriculture – Ecoles de Don Bosco ». Les échanges actuels concernent le Lycée agricole salésien de Ressins, pour la France, l’école de Lombriasco en Italie, l’Ecole supérieure de Linares au Chili, la faculté d’œnologie de Rodeo del Medio en Argentine dont les facultés agraires des universités de Turin et d’Asti sont partenaires. Des échanges « Erasmus » sont prévus. Les orientations sont au « développement durable » et à la conservation des ressources du terroir.

 

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Missionnaire pour la France-Belgique sud, Pierre Nguyen, salésien, est devenu prêtre...

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vietnam salesien don bosco ordination 000 Originaires du Vietnam, plus d'une centaine de Salésiens de Don Bosco, prêtres et frères, sont actuellement envoyés dans les différentes provinces du monde entier. Missionnaires, ils quittent leur pays pour participer aux missions d'éducation voulues par St Jean Bosco. Dans la province de France et Belgique Sud, ils sont quelques-uns, dont le Père Pierre Nguyen, ordonné prêtre le samedi 22 juillet 2017 à Hô-Chi-Minh-Ville.

 

Si la province du Vietnam-Mongolie compte aujourd'hui plus de 300 confrères, ils sont au total 400 en intégrant les missionnaires. La vitalité de l'Église vietnamienne est impressionnante. Une paroisse en campagne est le centre de la vie pour la communauté chrétienne qui peut compter plus de 12000 fidèles. Dans le sud du Vietnam, aux portes du delta du Mékong, la famille de Pierre Nguyen participe à la production agricole, notamment du riz. Le long des routes et des canaux s'égrènent les habitations. Et comme un point de repère, dans cette région de rizières à perte de vue, se dresse l'église paroissiale.

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C'est dans cette église de sa région natale que le Père Pierre Nguyen y a célébré sa première messe ! Inimaginable et incomparable pour nous européens. La première messe d'un enfant du pays est une solennité. Tous les fidèles sont là pour rendre grâce avec la famille du nouveau prêtre de ce don fait à l’Église du Christ. L'église n'est pas assez grande ; on y ajoute des chapiteaux et un système de vidéo. C'est provincial qui prononce l'homélie.

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Le provincial de France-Belgique au Vietnam pour l'évènement

Pierre Nguyen a demandé à la congrégation d'être missionnaire ; elle l'a envoyé pour la vie en France-Belgique Sud. Pour marquer la fraternité de la province, le Père Daniel Federspiel, provincial de France-Belgique Sud, s'est rendu au Vietnam. Quelle joie pour lui comme pour sa famille de se rencontrer, de pouvoir dire « Merci » à ses parents qui laisse partir au loin leur enfant. Participer aux festivités, voir les lieux de vie et les coutumes de l'environnement familiale du Père Pierre Nguyen aident le provincial, et ainsi toute la province, à comprendre l'effort que les confrères missionnaires vivent en arrivant dans nos cultures occidentales.

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Ils étaient sept salésiens de Don Bosco à recevoir de l'évêque, Mgr Alphonse Nguyen Huu Long, et de leurs confrères, l'imposition des mains pour devenir prêtres. Là encore, la présence du Père provincial était une chance pour dire l'amitié qui lie les deux provinces. Le Père Daniel Federspiel a d'ailleurs vivement remercié le Père provincial du Vietnam et de la Mongolie, le Père Van Quang, pour l'accueil reçu. Avec lui, le Père Pierre Hoang, missionnaire à Paris. Ce jour d'ordination, il a pu ainsi imposer les mains sur la tête de son propre frère, devenu lui aussi salésien.

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Don Bosco Aujourd'hui a couvert le voyage du provincial au Vietnam, qui a aussi visité plusieurs œuvres des salésiens et salésiennes de Don Bosco. Nous vous proposerons bientôt dans la rubrique « International » des reportages sur les œuvres de Don Bosco dans ce beau pays.

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Quelle est la place de la pastorale au lycée de Ressins ?

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Pastorale Ressins Agnès Mieszczak, Présidente de l’association des parents d’élèves du lycée de Ressins, nous livre son témoignage à propos de la pastorale. « La pastorale contribue à faire des hommes équilibrés, debout, ouverts à un espace de spiritualité ». Elle fait part de ses idées, ses pudeurs et son cheminement.

 

Partagez-vous ce qui se passe en matière de pastorale dans l’établissement ?

Agnès Mieszczak : La foi, la pastorale, sont des sujets que l’on n’aborde peu en réunion des parents. Ce qui touche davantage les parents, ce sont les rassemblements à la Chapelle de tous les jeunes et adultes lors d’événements douloureux, de situations qui posent problème, par exemple les attentats, le manque de respect des personnes, ou même des dégradations matérielles. Cela nous paraît très fort et nous donne le sentiment d’une communion humaine entre jeunes et adultes. Se dire qu’il y a un lieu, un endroit où l’on puisse se rassembler, être dans une prière ou un recueillement qui appartient à chacun, cela nous touche beaucoup. Et pour nous parents, si nous n’abordons pas franchement le sujet de la pastorale, c’est plus par pudeur, pour ne gêner personne.

Selon vous, quelle place doit avoir la pastorale dans un établissement catholique ?

Permettez-moi ce témoignage très personnel : issue d’une famille très religieuse et pratiquante, depuis plusieurs années j’avais mis beaucoup de distance avec ces rendez-vous religieux, qui ne correspondaient plus à ma manière de croire et de vivre ma foi. J’étais plus portée à la vivre dans l’action et au quotidien.

En venant à Ressins, je me suis vraiment réconciliée avec une forme de pratique, une fraternité que je ne retrouve pas forcément ailleurs, de même qu’une spiritualité au sens large du terme qui n’enferme pas dans des préceptes, des pratiques d’un autre temps. Je me retrouve dans cet amour inconditionnel que l’on ressent quand on entre dans la chapelle de Ressins, je retrouve une lueur que j’avais perdue.

 

Par les enfants, j’ai retrouvé ce sens de Dieu qui imprègne tout l’établissement, et c’est une chance. Il n’y a pas de rigidité paralysante, mais un accueil d’amour, le jeune est pris là où il en est, dans un climat d’écoute, de tolérance, pour faire des choix et cultiver, s’il le souhaite, sa spiritualité.

Les enfants parlent-ils de la pastorale à Ressins ?

Peu. Mes enfants ne sont pas allés régulièrement aux temps de prières. C’est un âge où ‘’ça remue’’. Mais mon fils a apprécié les temps de pastorale avec Benjamine Papet, responsable en pastorale, pas tant sur le sujet de la foi chrétienne, que pour le positionnement de l’humain, de sa spiritualité dans la vie quotidienne. Et j’ai même été surprise des questions que cela soulevait chez lui par rapport à son projet professionnel, à son positionnement scientifique et spirituel. Cela a alimenté chez lui un vrai débat philosophique.

Au-delà de ces temps forts à la Chapelle ou pendant les heures de pastorale, c’est une ambiance générale dans la maison, y compris dans la relation scolaire, qui questionne sur la vie, sur le devenir des jeunes. A mon sens, c’est essentiel et il ne faut surtout pas l’oublier dans la scolarité.

Que disent les enfants à propos des temps obligatoires de réflexion programmés dans l’emploi du temps, ou à titre exceptionnel ?

Là encore, je ne peux apporter qu’un témoignage personnel. Je sais que mes deux enfants ont aimé y participer. Cela leur permettait de ‘’se poser’’, de prendre de la hauteur, d’échanger jusqu’à un niveau quasi philosophique parfois. Ces lieux, ces temps d’échange ne sont pas si nombreux que cela. Je pense aussi que c’est un moyen de faire l’unité dans la classe. On peut dire ce que l’on pense sans être jugé.

Très récemment, Franck Roussier, le directeur de l'établissement a rassemblé les élèves pour leur faire part du décès du papa de l’un deux. Par ricochet, tout de suite, les parents dans la classe concernée ont demandé s’il pouvait y avoir un temps de partage et d’échange spirituel. Les parents étaient dans l’attente de se dire, il faut en faire un moment symbolique qui rassemble.

Quel message voudriez-vous confier à nos lecteurs sur la pastorale ?

La pastorale doit rester un des axes fondateurs de cette pédagogie. Elle permet à chaque jeune de cheminer à son rythme. C’est essentiel. Je pense à ces propositions d’aller à Taizé, à Lourdes. Ce sont vraiment des portes ouvertes pour grandir. Et force est de constater que ces expériences peuvent les aider dans leur devenir d’adulte.

Après, au plus profond de soi, que l’on s’adresse à Jésus-Christ, à Allah, à Bouddha, ce n’est peut-être pas le plus important. L’important est que l’on fasse tout pour que chaque jeune devienne un être humain équilibré et debout, ouvert à un espace de spiritualité. 

Propos recueillis par Yves Bergeron.

Don Bosco en son temps : Luigi Fransoni - Pour la défense active de l’Eglise et du Pape

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don bosco et luigi fransoni 002 Dès les débuts de l’oratoire, Luigi Fransoni comprit l’importance de la mission de Don Bosco et il se fit le défenseur de l’œuvre irremplaçable, qu’il soutint de son autorité et de ses aides généreuses avec une affection paternelle.

 

Une grand confiance en Don Bosco

L’archevêque Fransoni encouragea Don Bosco dans son souhait de fonder la congrégation des salésiens, lui donnant des conseils ; et quand celui-ci s’en fut à Rome pour présenter son projet au Pape Pie IX, il était porteur d’une lettre d’approbation et de recommandation, si bien que Don Bosco considérait qu’il avait eu un rôle décisif dans cette fondation.

L’archevêque Fransoni avait une grande confiance en Don Bosco ; il lui donna une sorte de juridiction sur les jeunes de son oratoire, en faisant l’équivalent d’une paroisse, donnant ainsi à Don Bosco les coudées franches pour la catéchèse et la vie sacramentelle des jeunes. Plus tard, lors d’une crise entre collaborateurs, il le nomma directeur en chef des oratoires qu’il avait fondés.

Mais il y avait davantage : sur le plan idéologique, Don Bosco rejoignait son archevêque dans la défense active de l’Eglise et du Pape face aux libéraux promoteurs d’une laïcité agressive envers la religion et la foi. Il est toujours resté en contact fidèle avec celui qui l’avait ordonné, en 1841 et qui l’avait toujours soutenu.

Au cœur de l’histoire de l’Italie

Monseigneur Luigi Fransoni est né à Gènes, le plus jeune de onze enfants d’une puissante famille aristocratique. Le marquis Domenico Fransoni (1842-1820) était Sénateur de la République de Gênes. On compte dans ses ancêtres plusieurs doges de Gênes, et dans sa famille plusieurs hommes d’église. Lui et son épouse, la marquise Bettina Carrega, étaient des chrétiens très convaincus. L’occupation française en 1797, qui bouleversa tout, obligea la famille à se réfugier à Rome. L’Eglise était malmenée, et la bourrasque révolutionnaire a impressionné l’adolescent qui, plus tard, aura le souci de restaurer l’honneur et la splendeur de l’Eglise. Ordonné prêtre à Genève en 1814, il fut nommé évêque de Fossano, ville du Piémont, dès 1821, sept ans plus tard. Il fut transféré sur le siège de Turin en 1832.

Contre les lois anticléricales

don bosco et luigi fransoni 001 Il a été jugé sévèrement par certains historiens pour ses prises de position hostiles aux réformes de son temps, offrant son appui inconditionnel au Pape Pie IX. Son attitude rigide et intransigeante rendait difficiles les négociations avec le gouvernement libéral et ses réformes. Après l’approbation de la loi proposée par Giuseppe Siccardi, garde des sceaux, consacrant la séparation de l’Eglise et de l’Etat, avec l’abolition des privilèges cléricaux, Monseigneur Fransoni invita les prêtres et ses collègues évêques à la résistance.

Cette loi violait unilatéralement le Concordat signé en 1841 entre le Royaume de Sardaigne et le Saint Siège. Mais la goutte d’eau qui fit déborder le vase fut, semble-t-il, l’interdiction des derniers sacrements au ministre Pietro De Rossi di Santarosa sur le point de mourir, qui avait eu la responsabilité des lois anticléricales. Fransoni fut d’abord emprisonné dans la forteresse de Fenestrelle, puis chassé du Royaume de Sardaigne. Il s’établit à Lyon, refusant de démissionner, d’où il continua d’administrer son diocèse pendant une dizaine d’années.

Une reconnaissance réciproque

Prenant des risques, Don Bosco alla le rencontrer plusieurs fois en secret à la forteresse de Fenestrelle, sous prétexte de visites dans la Vallée de Sestrière, pour lui apporter son soutien. C’est l’époque où il suscita une série de vocations notamment à Laux : les Ronchail, Perrot et autres, qui furent les salésiens fondateurs de la Province de France.

Mais diriger le diocèse de loin était dommageable pour la bonne marche et l’organisation. Comme le Pape Pie IX envisageaient de le remplacer, en 1858, Don Bosco servit d’intermédiaire entre Gustave Cavour (frère de Camille) et le Pape. Ce dernier espérait que Monseigneur Fransoni donnerait lui-même sa démission. Ce qu’il ne fit pas, si bien qu’il mourut en exil en 1862.

Lorsque la dépouille de Monseigneur Fransoni fut ramenée à Turin en 1901, les salésiens exprimèrent leur joie et leur reconnaissance envers celui qui avait toujours été l’allié de Don Bosco. Ce dernier, en reconnaissance, avait fait graver son souvenir en bronze sur le portail de l’église de St Jean l’Evangéliste, à Turin, près de l’Oratoire de San Luigi, nommé ainsi en l’honneur de son grand bienfaiteur.

Lycée de Lyon-Pressin : « Travailler avec la nature, c’est ce qui nous passionne »

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lyon pressin nature 001 Axel, élève en terminale au lycée horticole Lyon-Pressin, en Bac pro « production horticole » a réalisé avec Elisa, une vidéo, disponible sur youtube, pour montrer comment dans ce lycée on arrive à produire autrement en lien avec la nature, sans aucun traitement : « On va tout faire pour… ». Avec des projets plein la tête, l’ambition de ces jeunes force l’admiration.

 

 Axel et Elisa

Axel est champion de France de reconnaissance de végétaux depuis 2016.
Elisa crée en septembre une entreprise de maraichage employant des personnes en situation de handicap. Ils ont tous deux 18 ans. Ils ont réalisé une vidéo sur youtube : « Comment produire avec la nature ? » (voir ci-dessous)

Une limace salade sur une limace

On cherche à développer l’éducation du grand public. Dès que les gens voient un trou dans une salade ou une limace, on aimerait qu'ils ne disent pas tout de suite « cela manque d'engrais » !

Au lycée horticole Lyon-Pressin, on n’utilise plus aucun traitement dans les plantations. Alors nécessairement la faune s'invite sur l'exploitation. Si les clients trouvent cela anormal de voir une limace sur une salade dans leurs plants et se plaignent au magasin, on explique alors notre façon de cultiver avec la nature. C’est ce qui nous passionne.

Il faut apprendre à faire avec la nature !

lyon pressin nature 004 Notre but est également de faire passer ce message auprès des élèves de 4è dans le cadre de notre stage pratique.

Notre petite vidéo « On va tout faire pour » montre comment on gère l'exploitation de Pressin avec le respect de l'environnement. La première de la série porte sur l’étang, qui est sur le domaine, formé par l'eau de pluie recueillie et pompée dans une réserve. La seconde porte sur les ruches. L’objectif est de montrer qu’il y a des solutions pour produire en harmonie avec la nature.

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Elisa, 18 ans, créé une entreprise de maraichage.

Le projet d’Elisa est de créer une entreprise de maraichage en agriculture raisonnée qui emploiera des personnes en situation de handicap.

 

« Le projet de mon entreprise est de vendre des légumes, avec des personnes en situation en handicap, en circuit court, et de développer l'apiculture. Je fais déjà partie d'une association « Auprès de Justin » qui travaille avec des personnes en situation de handicap et des personnes valides. On voit que les personnes valides changent leur regard. Cela leur apporte une maturité dans leur rapport au handicap et dans leur propre vie. C'est très fort.

Je baigne dedans, j'ai toujours voulu faire ça. J'ai déjà les terrains, j'ai des subventions pour faire un abri de vente. Il ne manque plus qu’à prévoir le parking. Il y a deux choses dans la vie qui ont besoin d'avancer. C’est ce rapport avec la nature, et l’idée c'est que l'on peut adapter le travail à chaque personne. »

 

Propos recueillis par Hélène Boissière Mabille

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Week-end Don Bosco jeunes et familles : rejoignez-nous !

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WE DON BOSCO JEUNES FAMILLES Huitième édition, du 28 octobre au 1er novembre, d’une proposition de la famille salésienne intitulée « Week-end Don Bosco jeunes et familles ». Le réseau des anciens élèves se met au service des jeunes et des familles en proposant quatre jours de détente, de sport, de réflexion et de spiritualité au cœur du village-vacances AEC de Forgeassoud, face à la chaîne des Aravis.

 

Chaque matin, rencontre avec un grand témoin. Chaque après-midi, visites au choix ou piscine au coeur du centre AEC. Chaque soir, veillée salésienne pour jouer tous ensemble. Des temps de prière lancent et concluent les journées. Un programme spécifique est prévu pour les enfants et les ados, pris en charge par des animateurs du réseau salésien de Don Bosco

Ce « Week-end Don Bosco jeunes et familles » aura lieu du samedi 28 octobre (17h) au mercredi 1er novembre 2017 (14h), à Saint-Jean de Sixt (Haute-Savoie).

Les « témoins » invités : Amélie Monkam, Sœur Maria del Pilar

Amélie Monkam : « Toi mon frère dis-moi pourquoi ; la vie continue sans moi ; dis-moi pourquoi j'étais là ; un jour au mauvais endroit » Vous connaissez certainement les paroles de la chanson « Un jour au mauvais endroit » de Calogero. Elles racontent ce tragique 28 septembre 2012, à Echirolles, près de Grenoble, quand le jeune Kevin Noubissi, étudiant âgé de 21 ans, est sauvagement agressé, avec son copain Sofiane, par une bande de jeunes de la cité voisine qu’ils ne connaissaient pas. Un an plus tard, la maman de Kevin, Amélie Monkam-Noubissi publiait un livre, intitulé « Le ventre arraché ». Avec une force impressionnante et une grande dignité, cette pédiatre grenobloise raconte le chemin intérieur qu’elle a parcouru pour faire face au meurtre de son fils. Active au sein de l’association APNV, « Agir pour la non-violence », elle viendra nous interpeller : la violence chez les jeunes, le caractère sacré de la vie mais aussi "ses inattendus", la résilience, la fidélité en Dieu, la dimension du pardon…

Sœur Maria del Pilar Alonso Chombo : son nom trahit ses origines, n’est-ce pas ! Sœur salésienne de Don Bosco vivant en communauté à Louvain-la-Neuve (Belgique) après de nombreuses années au lycée Don Bosco de Lyon, sœur Pilar est une « migrante » mexicaine. En cette année où le Président des Etats-Unis rêve de bâtir un mur entre son pays et celui de sœur Pilar, son témoignage nous interrogera sur les phénomènes de migrations. Mais aussi sur l’universalité de l’Eglise catholique et la vie des missionnaires. Issue d'un pays profondément catholique, quel regard avait sœur Pilar de la France, « Fille aînée de l’Eglise » ? Pourquoi avoir choisi de venir y vivre sa vocation ? Qu'est-ce que cela signifie être "missionnaire" en France ou en Belgique aujourd'hui ?

 

 

Inscription et information / jeunes animateurs 

Attention nombre de places limité ! Les tarifs (pension complète, animations incluses) : adulte, 210 € ; étudiant, 150 € ; 16-18 ans, 100 € ; moins de 16 ans, 30 €. Pour ceux qui souhaitent prolonger le séjour, c’est possible. Renseignements et inscriptions : Dominique Delat

Les organisateurs (ADB) recherchent également dix animateurs, âgés de 18 à 25 ans, ayant l’expérience de camps chrétiens (CIJE, MSJ, scoutisme, Campobosco, etc.). Renseignement auprès de Jean-Philippe Rigaux.

Général Henri Marescaux (à confirmer) : « Le général et les prostitués » titrait il y a quelques mois l’hebdomadaire La Vie. Le raccourci peut détoner, il n’en est pas moins juste : officier du Génie, Henri Marescaux a exercé des commandements d’unités blindées comme lieutenant, capitaine et colonel. Il a passé dix ans à l’Etat-major de l’Armée de terre, puis fut directeur général de l'École polytechnique. Un parcours qui a bifurqué… au moment de son ordination diaconale. Devenu diacre, le Versaillais est en effet appelé par son évêque, en 2002, dans une mission de solidarité auprès… des personnes prostituées. Depuis, il anime l’association Tamaris. Comment relire un tel parcours, des bureaux d’états-majors à la forêt de Saint-Germain ? C’est la question que nous lui poserons !

 

 

Dans les « jardins du Londel », un défi social et écologique

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eco domaine du londel 001 Quand innovations sociales et innovations écologiques vont ensemble… cela marche ! Un bel exemple se situe au nord de Caen, dans l’éco-domaine du Londel. Ce lieu atypique est un foyer d’initiation et de formation professionnelle au maraîchage « agroécologique ». Il est lié au Réseau des Maisons d’action sociale Don Bosco.

 

Le domaine du Londel applique les règles de la permaculture, sans engrais chimiques ni outil mécanisé. Il favorise les initiatives des personnes dans des domaines très divers. C’est un lieu de vie ouvert qui demande beaucoup de main d’œuvre et où, salariés et volontaires, sont nombreux. Chacun profite de la nature et rencontre les personnes sur place à ce moment-là. On se partage les outils et le savoir-faire.

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La permaculture

Sans utiliser d’engrais, ni d’outils mécanisés, le principe de la permaculture est d’occuper des petits espaces pour produire plus ; par exemple, de faire cohabiter la betterave et le chou. Ce mode de culture intègre des méthodes de production agricole efficace et veille à la gestion du paysage. 

Au Londel, on se partage les outils et le savoir-faire

  • Des salariés en insertion produisent les légumes et les commercialisent.
  • Une petite équipe rattachée à la Croix Rouge d’Hérouville cultive un coin de terre.
  • Un apiculteur amateur entretient quelques ruches.
  • Des adhérents, connaisseurs et débutants, partagent leurs expériences de producteurs de légumes.
  • Un maraîcher professionnel prépare son installation future.

Education avec le Foyer Robert et l’école Ste Thérèse d’Epron

L’éco domaine réconcilie économie, citoyenneté et éducation. L’équipe de l’association du Londel prépare en effet la mise en place d’un atelier-cuisine en lien avec le Foyer Robert et l’école Ste Thérèse d’Epron, qui font partie du Réseau Don Bosco.

Des temps consacrés à la cueillette dans le jardin, à faire la cuisine ensemble et à la dégustation sont prévus avec les jeunes. Il s’agit de s’enrichir d’échanges sur l’alimentation et de donner de bonnes idées sur ce qui donne du goût à la vie !

A lire aussi sur Don Bosco Aujourd'hui....

Au week-end Don Bosco, Martha Kayser témoigne de l’amour immense vécu avec Philippe, son mari handicapé.

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Martha Kayser Maman de cinq enfants, Martha Kayser avait ému les participants du " Week-end Don Bosco jeunes et familles 2016 " avec son magnifique témoignage d'amour et de famille, ancrée dans la foi, qu'elle a conté dans son livre "Toujours plus d'amour". Le mari de Martha, Philippe Kayser, décédé en 2010, formidable époux et papa, était en effet infirme moteur cérébral (IMC). Pour écouter de nouveaux témoins, renseignez-vous sur l'édition 2017 du " Week-end Don Bosco "Logo video80.

 


La vie de foi chez Philippe


Le regard des enfants sur leur papa


La souffrance


Le mort


L'euthanasie


La foi dans les épreuves


Message aux jeunes


Message aux parents

 

Pour écouter de nouveaux témoins, renseignez-vous sur l'édition 2017 du " Week-end Don Bosco ".


Campobosco 2017, les jeunes aux commandes !

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campobosco 2017 001 Pour cette 13e édition du Campobosco (20 - 24 août 2017) à Ressins (à côté de Roanne), l'équipe d'organisation a choisi un thème audacieux : « Abba où t'es ? ». Le sujet a permis aux jeunes de s'exprimer sur leur foi et leurs doutes, sur leur questions et leurs convictions sur Dieu. Ce thème a tissé les temps de témoignage, de jeu, de veillée, d'échanges dans une ambiance de joie, de fraternité et d'enthousiasme.Logo video80

 

Jeunes et adultes, tous animateurs... 

L'édition 2017 du Campobosco a réuni plus de 210 jeunes, de 13 à 25 ans. Parmi les « aînés » (les 18 – 25 ans), une trentaine de jeunes étaient « Volontaires ». Ils ont participé au « pré-campobosco », 2 jours de préparation avant l'arrivée des jeunes. Pendant le rassemblement, ces jeunes volontaires sont les acteurs principaux des animations, dans l'esprit de Don Bosco.

Plus de 70 adultes viennent coanimer le Campobosco. Ils sont issus de la famille salésienne : anciens élèves, salésiens coopérateurs, volontaires de Don Bosco, religieux et religieuses de Don Bosco.

Sur 5 jours, les participants partagent plusieurs animations de Réflexion, avec les témoins et les « fraternités », d'Activité, comme le tournoi ou les ateliers, de Prières avec les célébrations et la veillée spirituelle. C'est le R.A.P. du Campobosco !

Les dates de l'édition 2018 à Turin sont déjà sur le site du Campobosco.

 

Chaque année, les jeunes sont plus impliqués dans la prise de responsabilité de l'animation du Campobosco. Les Jeunes Volontaires sont partout, dans l’ensemble des services, dans l'animation, les préparatifs et les rangements. Leur joie contagieuse est un témoignage d'engagement et de foi pour les plus jeunes.

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Une implication des jeunes volontaires de plus en plus forte

Paroles de jeunes 

 « Si Dieu était un animal, ce serait une abeille parce que sans les abeilles les hommes ne peuvent pas vivre. »

« En arrivant, je croyais en tout et maintenant (dernier jour du Campo) j'ai envie de me faire baptiser. »

« Maintenant je sais ce que je veux faire de ma vie : je veux aider les autres. »

« L'avantage c'est que quand on prie on n'est pas obligé de faire de belles phrases car Dieu il comprend notre cœur. »

« Au début, j'étais athée ; maintenant j'ouvre la porte à un Dieu-Père... »

L'orchestre, composé de jeunes, a entraîné tous les participants dans le chant et la musique avec une prestation de grande qualité. L'apothéose a été le spectacle de la dernière veillée, préparée en seulement 7 heures d'ateliers, avec des adolescents qui ne se connaissaient pas et qui, la plupart du temps, découvraient des arts aussi variés que zumba, taekwondo, sculpture sur siporex, ou clip vidéo.

Une joie contagieuse

Adultes comme jeunes ont vécu une expérience en famille salésienne, pour et avec les jeunes. La motivation est déjà grande pour la 14e édition qui aura lieu au Colle Don Bosco(à côté de Turin), du 26 au 30 août 2018. A noter dès maintenant dans les agendas !

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Le Campobosco en vidéo... 

Depuis de nombreuses années, les jeunes du Campobosco produisent un journal télévisé. Appelé Chti'NN, ce journal est diffusé tous les soirs au Campobosco. C'est une forme de relecture, où les journalistes en herbe ouvrent à tous les participants ce qui s'est vécu dans la journée… avec humour !

Lors de la dernière veillée du Campobosco, les jeunes passent sur scène ou à l'écran pour exprimer leurs talents devant leurs pairs. C'est le point d'orgue du rassemblement qui marquent tous ceux qui l'ont vécu. Depuis 13 ans, les organisateurs ont été, à chaque fois, surpris de la qualité des productions des jeunes. Les habitués du Campobosco n'ont pas hésité à filmer avec leur smartphone ces belles productions préparées en 6 heures !

 

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Salésiens coopérateurs : un congrès mobilisateur

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rencontre nationale cooperateurs 2017 005 C’est au Campus de Pouillé, une école salésienne près d’Angers, que s’est tenu le Congrès Provincial des Salésiens Coopérateurs de France, durant le week-end du 1er octobre dernier. Une centaine de personnes ont participé. Un succès !

 

 

A l’occasion du Congrès des Salésiens coopérateurs les coordinateurs sont venus d’Italie, Filippo Servili, et de Belgique, Franz Defaut, accueillis par Chantal Kieffer, coordinatrice pour la France. Grâce au groupe de Centre Atlantique, autour de Denis Lefebvre, la logistique du Congrès a été assurée de façon parfaite.

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Dis-moi qui tu es et ce que tu fais

C’est sur leur identité, que les Salésiens Coopérateurs ont échangé : interventions, témoignages, carrefours, table ronde et synthèse générale.

S’appuyant sur le message envoyé par le Père Giuseppe Casti, délégué mondial retenu à Rome par des ennuis de santé, les participants ont pris encore davantage conscience que la vocation de Coopérateurs s’exprime essentiellement à travers la communion. Le salésien coopérateur n’est jamais une personne isolée. Il travaille toujours en communion, en collaboration avec d’autres, les membres de son groupe local et de façon élargie avec les membres de la Famille Salésienne.

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Le songe des 9 ans : « un autre monde est possible ».

Le songe que fit le jeune Giovanni Bosco à 9 ans devient réalité. Sœur Geneviève Pelsser, Provinciale des Salésiennes le démontra. Les conseils de la « jeune bergère » - de la Vierge Marie - se vérifient dans la réalité. « Nous sommes passés de la pyramide au cercle ». Nombreux sont ceux et celles qui collaborent au charisme salésien…. Et, parmi eux, nombreux sont les laïcs qui coopèrent à l’œuvre salésienne. Ils sont la preuve vivante des propos tenus aujourd’hui par le Pape François qui affirme que « l’utopie est la conviction inébranlable qu’un autre monde est possible ».

« Un style de vie qui colore
toutes les activités du quotidien »

Le Projet de Vie Apostolique : un livre à vivre.

Franz Defaut, de la Province de Belgique-Sud, membre du Conseil mondial des Salésiens Coopérateurs, illustra magistralement le PVA, le Projet de Vie Apostolique, la Règle de Vie des Salésiens Coopérateurs. Un livre-creuset, dit-il, qui explicite le chemin à suivre comme homme, comme baptisé, comme salésien. Etre salésien coopérateur, ce n’est pas appartenir à un mouvement en plus, mais être conscient de vivre un style de vie qui colore toutes les activités du quotidien et qui s’affirme tous les jours. Franz Defaut, délégué belge, insista aussi sur le rôle du Centre local, centre de formation, centre de « remise en forme ».

Une interpellation des jeunes adultes : une nouvelle évolution

Que fait-on pour les 25-35 ans ? Cette question surgit de l’assemblée posée par de jeunes adultes qui se sentent un peu seuls et même abandonnés ? Comment les accueillir chez les Salésiens Coopérateurs? Quel rôle donner aux délégués qui pour le moment sont des Salésiens et des Salésiennes ? Et si des laïcs eux-mêmes devenaient délégués ? C’est peut-être vers la formation de laïcs à l’accompagnement qu’il faudrait maintenant se tourner ? Une suggestion qui demande à être prise en compte…

« Fleurir là où nous sommes plantés »

« Votre champ d’apostolat, ce sont les lieux où l’histoire de votre vie passée et présente vous a placés : votre famille, le monde professionnel, le monde associatif, le diocèse », dira le Père Noël Calvarin, en fin de Congrès. L’objectif prioritaire de votre mission est un témoignage de l’Evangile. St François de Sales disait : « il nous faut fleurir là où nous sommes plantés. »

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Elyes et Valentin, polytechniciens stagiaires au Valdocco

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polytechniciens animateurs 001 A l’école Polytechnique, les élèves commencent par une formation humaine pendant six mois qui peut être soit militaire, soit dans la société civile. Elyes et Valentin ont choisi de s’engager au Valdocco de Lyon. Impressions.

 

Des étonnements en arrivant au Valdocco ?

Le Valdocco 

Le Valdocco est un organisme à caractère social fondé sur les inspirations de la pédagogie de Don Bosco et dont les antennes se trouvent à Argenteuil, Nice, Lille, Lyon. Il fait partie du Réseau Don Bosco Action Sociale.

 

Le site : Le Valdocco

La page facebook du Valdocco

Elyes : Oui, la bonne ambiance au travail ! Même si je savais que j’étais dans le secteur de l’animation, je ne m’attendais pas à telle une ambiance décontractée. Les relations sont humaines et on travaille efficacement : un équilibre qui m’a surpris.

Valentin : Ma surprise a été plutôt du côté des jeunes accueillis à Laurenfance. C’est une sorte d’école adaptée : les jeunes sont placés là par la Justice ou l’Aide Social. Ils étaient dix jeunes de 13 à 17 ans. Pour le groupe des plus jeunes : on fait tout pour qu’ils réintègrent une formation, on essaye de leur donner envie d’apprendre, on les entraîne à respecter un cadre. On apprend aux 16-17 ans à faire un CV, une lettre de motivation, on les aide à passer leur permis moto.

Quelles découvertes avez-vous faites ?

Valentin : Nous avons découvert « la vie sans les parents » : le frigo vide, la lessive à faire, le ménage… Nous avons trouvé intéressant de connaître un peu plus ce qu’est la religion catholique. Je suis athée et, Elyes, est de religion musulmane,
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Et par rapport à Don Bosco, sa pédagogie ?

Elyes : J’ai lu sa biographie en arabe. Ce que j’apprécie chez Don Bosco, c’est le courage, la volonté d’aller là où ça va mal et où c’est difficile, et de ne pas avoir peur des rencontres, car c’est en ayant peur que ça devient difficile. Il va sur le terrain : on ne peut pas agir chez soi, à distance. Il faut se bouger vers ce qu’on veut changer et le changer par soi-même.

Valentin : Je ne peux pas faire de comparaison avec d’autres types d’approches pédagogiques, car c’est la première fois que je suis animateur. Mais la bienveillance chez Don Bosco m’a beaucoup plu.

« J’ai fait plus de rencontres pendant ces 6 mois
que pendant les 5 dernières années de ma vie. »

Que retenez-vous de ce stage pour votre vie ?

Elyes : J’encouragerai toutes les personnes à se déplacer et à faire des rencontres. J’ai fait plus de rencontres pendant ces 6 mois que pendant les 5 dernières années de ma vie. Chaque rencontre est un enrichissement, ça brise les préjugés, la peur, l’appréhension.

Valentin : Je n’avais pas les préjugés que l’on entend parfois dans les médias sur les « jeunes des banlieues ». Mais, au début, je pensais que les enfants seraient peut être assez durs, réticents et j’ai été surpris en animation de rue. Les enfants des banlieues, ce sont avant tout des enfants ; quand on leur propose un ballon, ils jouent. Ils demandent de l’affection. Même les jeunes de Laurenfance peuvent être par moments énervés, difficiles. Mais il y a plus de moments où ils sont super attachants et ça donne vraiment envie de les aider.

 

Emmanuel Besnard : le besoin spirituel des jeunes des cités

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Emmanuel Besnard Don Bosco Éducateur spécialisé, salésien et prêtre, le Père Emmanuel Besnard, 41 ans, a publié, au lendemain des attentats de Paris, une tribune remarquée intitulée « Entrons en résistance face au terrorisme ». Directeur du Valdocco de Nice, structure d'accompagnement des jeunes, il côtoie les jeunes Niçois et a été marqué par les besoins spirituels de ces adolescents. Il décrypte, en mettant ses pas dans ceux de saint Jean Bosco, la violence dont ils sont l'auteur, à l'occasion du " Week-end Don Bosco jeunes et familles 2016 ". Pour écouter de nouveaux témoins, renseignez-vous sur l'édition 2017 du " Week-end Don Bosco "Logo video80.

 


Les 3 rencontres fondatrices


Le trésor des salésiens

Inscription et information

Il reste de la place ! Les tarifs (pension complète, animations incluses) : adulte, 210 € ; étudiant, 150 € ; 16-18 ans, 100 € ; moins de 16 ans, 30 €.

Pour ceux qui souhaitent prolonger le séjour, c’est possible. Renseignements et inscriptions : Dominique Delat


Face aux attentats...

 

Pour écouter de nouveaux témoins, renseignez-vous sur l'édition 2017 du " Week-end Don Bosco "

Le Père Tom  Uzhunnalil a été délivré de ses ravisseurs

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father tom 001 Le Père Tom vient de retourner en Inde après 18 mois d’emprisonnement au Yémen. Il a été enlevé le 4 mars 2016 quand il se trouvait dans une des Maisons des Missionnaires de la Charité dans une attaque au cours de laquelle quatre religieuses ont été tuées. Le père Salésien de Don Bosco continue de surprendre pour son témoignage chrétien clair et serein. Voici l’interview réalisée par l’agence de presse mondiale des Salésiens de Don Bosco, ANS.

 

Comment avez-vous passé ces 18 mois d’enlèvement et comment vos ravisseurs vous ont-ils traités ?

J’ai passé le temps à prier en portant des intentions de prière. Je pensais aussi aux leçons de techniques que je donnais comme enseignant, et, mentalement, j’en préparais... Et le soir, je m’endormais. Tous les jours, c’était comme cela. Je n’avais aucune communication avec le monde extérieur, et je ne savais pas non plus où j’étais.
Mes ravisseurs ne m’ont pas fait de mal, ni torturé. Ils m’ont donné à manger trois fois par jour. J’étais assis toute la journée sur un coussin humide, les pieds liés.

Qu’avez-vous ressenti lorsque vous avez vécu la mort des religieuses et d’autres personnes dans l’attaque d’Aden ?

Cela s’est passé le vendredi 4 mars 2016, après l’adoration eucharistique du matin pour les cinq sœurs des Missionnaires de la Charité. J’étais dans la chapelle de la maison. À 8h40, j’ai entendu un coup de feu à l’extérieur et, presque immédiatement après, un des attaquants m’a bloqué les mains. Je lui ai lui dit être indien. Il m’a mis sur une chaise. Les sœurs étaient déjà occupées au service des personnes âgées. Le chef des assaillants est allé là où elles travaillaient et il est revenu avec deux d’entre elles. Puis, une nouvelle fois, avec deux autres sœurs. Il est allé encore chercher la cinquième sœur, mais il n’a pas réussi à la trouver. Alors il est revenu pour rechercher les quatre sœurs, et les a portées hors de ma vue et il a tiré sur elles. Tout cela s’est produit à l’intérieur de l’Institut. J’ai demandé à Dieu d’être miséricordieux envers les sœurs et d’avoir pitié des persécuteurs. Je n’avais pas pleuré, ni peur de la mort.

Puis il m’a pris et m’a mis dans le coffre de la voiture, qui était garée près de l’Institut des sœurs. Il est entré dans la chapelle de la maison, a pris le tabernacle avec le Saint Sacrement et l’a jeté dans le coffre de la voiture où j’étais enfermé. Ils m’ont enlevé de cette façon.

Combien la vie de prière et le charisme salésien vous ont-ils aidé dans votre expérience de prisonnier ?

Mon temps était consacré à la prière. Je commençais la journée avec l’Angélus, suivi d’un Notre Père et d’un Ave Maria pour chacune des sœurs tuées. Je priais également pour ma Province, la Congrégation, la paroisse et la famille. J’ai aussi prié pour mes ravisseurs, demandant au Seigneur de les pardonner et de les convertir. Je n’avais pas d’hosties ni de vin, pas de missel ou de lectionnaire ; mais je célébrais la messe spirituellement tous les jours. Je l’ offrais au Seigneur tous les jours. Je me souvenais de quelques épisodes de l’Ancien ou du Nouveau Testament, un miracle, une parabole ou un épisode de la vie de Jésus et je méditais sur eux. J’ai aussi prié pour ma libération, si elle avait été la volonté du Seigneur. J’ai souvent prié le chapelet aussi. Parfois, cependant, je ne pouvais pas prier parce qu’ils parlaient en arabe et je ne pouvais pas me concentrer.

Comment ont été effectués les tournages des vidéos pour obtenir votre rançon ?

Tout était bien conçu. Ils m’avaient dit d’avance qu’ils faisaient un appel vidéo pour obtenir une rançon. Je ne pouvais que leur obéir. Ils ont trébuché et ont fait du bruit comme s’ils me frappaient, mais jamais ils m’ont fait du mal. Ils espéraient que ces vidéos conduiraient rapidement au paiement de la rançon.

Comment vous sentez-vous après avoir rencontré le Saint-Père ?

C’est une autre grande grâce qui m’a été accordée à cause de mon emprisonnement. J’ai pleuré profondément devant le Saint Père. J’ai partagé mon expérience avec lui. Il était compatissant et préoccupé à mon égard et il a embrassé deux fois mes mains. Je n’aurais rien attendu de cela, j’ai eu une nouvelle vie et j’ai demandé au Saint-Père de remercier tous les gens pour les prières offertes en ma faveur dans le monde entier.

Quels sont vos prochains projets ? Voulez-vous revenir en Inde maintenant ?

À l’heure actuelle, je me sens physiquement faible. Mais avec les médicaments et la nourriture, je commence à me sentir mieux. Je dois faire des examens médicaux et j’espère revenir bientôt en Inde. Quand j’étais à Aden, je pesais 82 kg ; et, après ma sortie, je ne pesais que 55 kg. Maintenant, je reprends. Je suis sûr que j’irais de mieux en mieux, parce que la grâce de Dieu et les prières de tant de personnes m’aident.

Pour l’avenir, je n’ai d’autres projets que de faire la volonté de Dieu, qui sera exprimée à travers mes Supérieurs dans la Congrégation Salésienne. Certainement je voudrais revenir en Inde. Mais j’attendrai le jour où les médecins me diront que je peux voyager. Cela peut prendre du temps et je suis prêt à attendre encore un peu.

Source : Article de Don Harris Pakkam, sdb pour ANS.Don Harris Pakkam, sdb pour ANS.

Les challenges sur internet sont-ils dangereux ?

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ice bucket challenge 001 Depuis de nombreux mois, les challenges ont pris une ampleur importante sur internet, sur les réseaux sociaux. On peut en trouver de tous types, du divertissant, à l’émouvant, en passant par le vulgaire ou le dangereux. Mais en quoi consiste un challenge ?

 

Le Challenge est un défi lancé à un de ses amis sur Facebook ou sur un des autres réseaux sociaux. Une chaine se forme. Bien sûr, il faut que cela se voit. Donc chacun est invité à se filmer et à poster sa vidéo. Plus la vidéo a de like (de « J’aime ») et plus la personne devient « célèbre ».

« Ice bucket challenge » vs « Blue whale challenge »

Et c’est bien dans cette course à la célébrité, aux challenges, que ces derniers peuvent déraper. Un challenge comme le « Ice bucket challenge » part d’une bonne intention : se verser un seau d’eau froide sur la tête au profit de la lutte contre la maladie de Charcot.

Mais d’autres challenges sont apparus, de plus en plus dangereux. Certains challenges n’ont pas de noms mais ils s’identifient par les actions proposées : se mettre le feu, boire le plus d’alcool en moins de dix minutes, frotter un glaçon sur sa peau jusqu’à la brûlure… Le dernier en date étant celui de la « baleine bleue » ou « Blue whale challenge », venu de Russie qui consiste en une succession de défis, pouvant conduire l’adolescent au suicide.

Autant dire que, si les challenges attirent les adolescents sur le net, sur les réseaux sociaux, nombreux sont ceux qui prennent du recul, ne choisissent ne pas poursuivre, pour ne pas tomber dans le piège, causer un drame, à cause d’un simple clic.

 

Propos recueillis par Florent Lerustre, sdb, 
avec la collaboration de Nassim (14 ans)

30è anniversaire de Diamond

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Diamond2 Le vendredi 13 octobre, dans les locaux du Conseil Régional de Normandie à Caen (ancienne abbaye aux Dames), l’association Diamond a fêté son trentième anniversaire. Cette association, dont le siège se situe aujourd’hui à l’Institut Lemonnier de Caen, est née en 1987, à l’initiative d’un groupe de jeunes du Foyer Père Robert, et de son directeur le Père Jean-Marie Petitclerc.Logo video80

 

L’aventure se poursuit

Un premier bateau, un sloop de sept mètres en bois, fut acheté dans un chantier de Ouistreham. Entièrement restauré, il sillonna la Manche (Normandie, Angleterre, Iles anglo-normandes).

Grâce au soutien du Conseil Général, un second bateau, un ketch de douze mètres lui succéda. L’association avait alors un champ d’action avec des groupes de jeunes, principalement issus des quartiers sensibles, ou d’établissements d’action sociale, afin de leur permettre de découvrir la pratique de la croisière en mer.

Les jeunes naviguèrent jusqu’en Pologne, en Espagne et en Corse. En 1992, ils effectuèrent la grande traversée vers les Antilles, à l’occasion du 500ème anniversaire de la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb. 

Après la perte de ce bateau en 1994, l’association Diamond poursuivit ses objectifs grâce à un partenariat avec l’association « Mettez les voiles » et son skipper Laurent André.

A ce jour, plus de 1300 jeunes ont navigué

Depuis trente ans, ce sont près de 1300 jeunes qui ont embarqué pour des séjours allant d’une semaine à un mois ! La pratique de la croisière a permis à ces jeunes :

  • de découvrir le milieu marin, en s’adaptant au monde mouvant de la mer,
  • d’apprendre à naviguer, en barrant et en effectuant les manœuvres de voiles,
  • de développer l’esprit de solidarité d’équipage, en participant à l’ensemble des tâches de la vie à bord.

Voilà pourquoi l’association a choisi pour slogan : « La Mer, Ecole de la Vie »

Une belle fête pour les 30 ans

Maud Fontenoy, qui traversa l’Atlantique à la rame, est la marraine de l’association. N’ayant pas pu être présente, elle envoya en vidéo un beau témoignage pour encourager les membres de l’association Diamond et parler des enjeux éducatifs de la pratique de la voile et de la découverte de la bio-diversité.

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Participaient également aux festivités : David Marguerite, vice-Président de la Région Normandie, Roger Lévêque, amiral, skipper du « Bel Espoir » (voilier du Père Jaouen décédé l’an passé à 94 ans), Geneviève Rast, Présidente de l’association, Daniel Gouilly, directeur de l’Institut Lemonnier, Laurent André, Skipper du voilier Néréides.

Tous prirent la parole à tour de rôle pour féliciter cette belle action éducative initiée par Jean-Marie Petitclerc, il y a 30 ans, destinée aux jeunes qui rencontrent des difficultés dans leur vie d’adolescent. Grâce au « Diamond », en prenant des responsabilités, ils prennent confiance en eux. La mer, une véritable école de la vie !

 

 

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Réussir dans la vie ou réussir sa vie ? Comment ne pas se contredire ?

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reussir dans la vie 003Parents et enseignants souhaitent la réussite de leurs enfants ou de leurs élèves, réussite aux examens bien sûr, mais aussi réussite sociale. Mais l'expression même « réussir dans la vie » est problématique pour les chrétiens. Le Père Paul Ripaud, salésien et membre de la communauté éducative du Lycée Etienne Gauthier de Ressins, pose le problème et évoque la position originale de Don Bosco.

 

Prochainement

Prochainement sur Don Bosco Aujourd'hui

« Réussir dans la vie » ou « Réussir sa vie » : paroles aux jeunes du lycée Etienne Gautier de Ressins

A la lecture de certains textes bibliques, on est tenté de se dire que « réussir dans la vie » ne sert pas à grand-chose. L’essentiel, ce qui donne du prix et du sens à la vie, c’est de « réussir sa vie », d’accomplir pleinement ce pour quoi nous sommes faits ; et pour nous, chrétiens, de répondre à ce que le Seigneur attend de nous, en suivant notre vocation personnelle. C’est de cette façon que nous parviendrons à notre épanouissement plénier qui débouche en vie éternelle. Réussir sa vie, c’est bien cela !

« Réussir dans la vie ! » C'est important !

Cependant, avec Don Bosco et sa pédagogie particulière, je voudrais redonner de la valeur au « réussir dans la vie ». Lorsqu’il rencontre le jeune Garelli, Jean Bosco commence par l’interroger sur son origine, sur sa famille, sur son métier… Se trouvant devant ce garçon orphelin, pauvre, illettré, il poursuit son questionnement jusqu’à trouver quelque chose de positif : « Sais-tu siffler ? ». Bien sûr qu’il sait siffler, c’est au moins une chose qu’il réussit à faire. C’est le point de départ d’un chemin d’éducation possible. C’est le point de départ d’une relation de confiance, d’une relation éducative. Bien plus, c’est le point de départ de toute l’œuvre salésienne présente actuellement sur les cinq continents.

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La pédagogie de la réussite est primordiale chez Don Bosco

Oui, la pédagogie de la réussite est primordiale chez Don Bosco. En effet, réussir quelque chose, pour un jeune surtout, constitue un excellent ressort pour le travail et donne envie de réussir à nouveau. Réussir conduit à croire en ses possibilités, donne confiance en soi, valorise la personne aux yeux des autres et procure une certaine reconnaissance sociale ; ce peut être un facteur d’intégration. En éducation, la composante « réussite » a donc une grande importance, aussi est-il important de « réussir dans la vie ». Mais cela devient perversion, lorsqu’on prend le moyen pour la fin. Réussir pour réussir, réussir pour la gloire, réussir pour le pouvoir, réussir par orgueil, tout cela n’est que du vent dirait l’Ecclésiaste.

Réussir dans la vie en vue de réussir sa vie, voilà ce à quoi nous sommes invités.

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Père Paul Ripaud,
Salésien de Don Bosco,
au lycée Etienne Gauthier de Ressins.

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Les vœux de sœur Sandrine Gilles comme une note sur une portée musicale

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fma voeux sandrine 004 Le 7 octobre dernier, sœur Sandrine Gilles faisait profession perpétuelle chez les Sœurs salésiennes de Don Bosco. Le temps de fête autour des vœux à Farnières a duré trois jours du vendredi 6 au dimanche 8 octobre 2017. Quelques notes de musique qui vont changer sa vie.

 

Le vendredi 6, une veillée spirituelle rassemble une soixantaine de personnes dans la chapelle de Farnières : jeunes du Mouvement Salésien des Jeunes, du Campobosco, du VIDÈS, d’Ephata, du patro, des oratoires… et adultes de la Famille Salésienne, Volontaires de Don Bosco, Salésiens de Don Bosco, Salésiens Coopérateurs, amis de Farnières, famille et amis de Sr Sandrine.

Plusieurs témoignages évoquent leur engagement en réponse à l’appel de Dieu : leur vocation religieuse salésienne, l’amitié fidèle, l’implication dans la Famille Salésienne. Durant la marche silencieuse dans la nuit jusqu’à l’étang, nous avons déposé des bougies flottantes symbolisant les personnes qui sont lumière dans nos vies.

Le samedi 7 octobre matin, les enfants de 5-11 ans sont invités à un voyage autour du monde avec Don Bosco et Marie-Dominique : Frère Pierre-Jean et Sœur Anne Méjat. Dans l’église paroissiale de Vielsalm, les voix et les instruments de musique des jeunes de Louvain-la-Neuve et de Farnières s’accordent.

 

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« Le oui de sœur Sandrine vient de loin »

La célébration commence par cette belle introduction qui donne le ton : Le « oui » que Sr Sandrine dit vient de loin... Il a sa source dans le « oui » de Dieu à l’humanité. Un « oui » qui comme un chant d’amour ne cesse de donner et redonner la vie, et d’appeler l’homme à joindre sa voix à la mélodie. Ce « oui » de Dieu est comme une portée musicale sur laquelle toutes les notes de la vie de Sandrine peuvent prendre place et trouver leur sens.

Le « oui » comme une portée musicale

Sur cette portée, il y a les notes de Sandrine et il y a aussi des notes qui lui ont été données par sa famille, les personnes qui l’ont accompagnée, les jeunes… C’est l’ensemble de ces notes qui constituent le « oui » d’aujourd’hui. Sandrine choisit de répondre à Dieu, non pas en donnant une note ou une mélodie passagère, mais en donnant toute la partition. Comme tant d’hommes et de femmes, comme Don Bosco et Marie-Dominique.

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C’est sur cette portée musicale inscrite sur une toile que Sr. Sandrine s’allonge, face contre terre pendant la litanie des saints. Cette attitude de prostration exprime la vénération devant la grandeur de Dieu et le désir d’abandon entre ses mains.

Après cette célébration, l’assemblée est invitée à l’apéritif préparé par les Salésiens Coopérateurs de Farnières, aidés par des sœurs de la province, dans les salons du château du Domaine de Farnières, suivi du repas de fête avec plus de 200 personnes.

Voici quelques extraits de l’homélie du P. Gérard Durieux, sdb pour conclure :

« Va, va vers les jeunes, Sandrine et tous ceux qui croiseront ton chemin, dans Sa Paix et Sa Joie ! Continue à faire confiance à la voix du Souffleur, de l’Esprit qui est Dieu en toi, comme une source d’inspiration… Tes sœurs, tes amis, tes parents t’accompagnent et comptent sur toi. Bonne route ! Que le Seigneur achève en toi ce qu’Il a commencé… ». 

« Réussir sa vie…, réussir dans la vie : les lycéens de Ressins ont la parole

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ressins reussir sa vie 01 Les élèves accompagnés par les animateurs en pastorale scolaire et les enseignants du lycée Etienne Gautier de Ressins ont débattu sur la question : « Réussir sa vie… Qu’est-ce que cela veut dire pour moi ? » Les réponses des jeunes futurs agriculteurs sont pleines de bon sens et de lucidité.

 

Dans le cadre du temps de pastorale, deux groupes d’élèves de 1ère agricole du lycée de Ressins sont conviés à parler de leur vie, comme « vie réussie ». Ils n’ont pas réfléchi à l’avance ni préparé le sujet. L’expression est spontanée. Exercice difficile d’autant que ce n’est pas un sujet que l’on aborde vraiment à 15 ou 17 ans. Il faut essayer de se projeter dans l’avenir, avec les rêves, les incertitudes, les interrogations, les convictions d’aujourd’hui.

Jérémy se lance : « A titre personnel, je voudrais prendre la suite de mes parents, m’installer sur l’exploitation en production laitière. Pour moi, l’élevage laitier dépasse l’envie de travailler, c’est une passion. »

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« Pour moi, l’élevage laitier dépasse
l’envie de travailler, c’est une passion. »

Bastien élargit le débat : « Pour réussir, il faut avoir des ambitions. En ce qui me concerne, j’aimerais travailler aussi en élevage laitier, mais je pense que ça va davantage dans le sens de réussir dans la vie. »

Julien livre son point de vue : « Le métier est important pour réussir dans la vie. Il faut ‘’être bien dans ce qu’on fait’’. » Expression globale mais qui dit bien ce qu’elle veut dire !

Alexis est concret : « Faire un métier que l’on aime, qui passionne, c’est très bien, mais encore faut-il que l’on puisse en vivre ! »

Bastien ouvre de nouveaux horizons : « Pour réussir il faut avoir une vie à côté du travail, pour pouvoir vivre d’autres passions, avoir une famille. » Interrogé sur sa passion préférée, il n’hésite pas : « La chasse ! Si on peut tuer du gibier de temps en temps, c’est bien, mais si on ne tue pas, ce n’est pas grave. J’aime ce contact avec la nature, et puis surtout voir travailler mes chiens de chasse. »

« En laitier ou en charolais, quelle
satisfaction de rapporter des médailles ! »

Phébus intervient : « Faire ce que l’on a envie de faire, y trouver du plaisir… L’idéal c’est d’aller travailler avec envie et non pas par obligation. Il faut aussi avoir du temps pour soi, une famille, une femme, des amis. N’empêche que le métier doit aussi rapporter un peu. Tout cela peut contribuer à réussir dans la vie, et à réussir sa vie. » Et il ajoute : «  En laitier ou en charolais, quelle satisfaction de rapporter des médailles ! »

Antoine s’interroge : « Est-ce qu’on peut pousser un jeune à faire de grandes études ? Une ‘’bonne’’ situation stable, c’est bien, mais l’essentiel est quand même d’être content de ce que l’on fait. Avec plus d’étude, on peut plus facilement diriger, défendre ses opinions, ses intérêts (se syndiquer ?), mieux organiser le travail à sa façon. » Il ajoute : « Il y a des personnes qui arrivent à faire aimer ce qu’ils font, ce sont des exemples. »

 

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Assemblée Provinciale des sœurs salésiennes de Don Bosco : à l’écoute des jeunes !

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fma assemblee provinciale 2017 02 Plus de soixante sœurs salésiennes se sont retrouvées début novembre au lycée Don Bosco de Lyon pour leur Assemblée Provinciale. Leur Province est encore toute jeune : « Notre Dame des Nations » fête un an d’existence. Reportage de Sœur Marie-Bé Scherperel.Logo video80

 

Sœur Geneviève Pelsser, Provinciale, a retracé les pas effectués au cours de ces deux années et l’accueil des Constitutions réactualisées en Belgique et en France.

Les projets communautaires sont articulés avec une vision du territoire

Nous avons ensuite pris connaissance des différents projets communautaires à travers trois critères :

  • L’engagement des communautés sur le territoire,
  • Vivre la différence,
  • Développer la pédagogie vocationnelle.

Nous avons analysé les projets communautaires selon les trois thématiques. Grâce à la dynamique mise en place par les différentes conseillères, nous avons passé un excellent moment de fraternité en prenant davantage connaissance des maisons, des réalités socio-culturelles et ecclésiales, des défis soulevés et des propositions parfois audacieuses.

La qualité de la parole, de l’échange, de l’écoute

fma assemblee provinciale 2017 01 Nous avons écouté une vidéo où quelques jeunes et adultes parlent de nous, nous interpellant sur notre mission.

  • « Nous avons besoin de votre présence... nous avons besoin d’un accompagnement ! Allez dans les lieux où vous n’êtes pas et où sont les jeunes... à l’aumônerie, nous avons des salésiens mais pas de salésiennes ! »
  • « J’ai visité l’oratoire à Turin, c’était super ! Je rêve d’un oratoire chez nous ! »
  • « Je crois très fort au Défi Citoyenneté ! Faîtes-vous connaître ! On ne vous voit pas assez ! Il faut communiquer davantage. »
  • « Les sœurs âgées portent des richesses qu’il est important de partager... Pourquoi pas des communautés intergénérationnelles ? »

 

Nous avons identifié les appels missionnaires : développer l’intériorité , nous rendre disponible pour l’écoute et l’accompagnement spirituel des grands jeunes ; rejoindre les plus pauvres ; être une présence éducative auprès d’eux, et auprès des migrants ; renforcer notre travail en réseau ; communiquer davantage notre charisme ; dynamiser les foyers d’étudiantes,…

Oui, nous avons vécu une belle rencontre, dans la profondeur, le respect, la joie...dans l’enthousiasme aussi car, comme quelqu’un le constatait : « Ce que nous sommes en train de vivre en assemblée… dans la qualité de la parole, de l’échange, de l’écoute… tout cela est déjà le terreau de la transformation de la province ! »

Sœur Marie-Bé Scherperel
Sœurs salésiennes de Don Bosco

 

 

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Découvrez le nouveau site : www.oxyjeunes.net

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oxyjeune Animer un veillée spirituelle, préparer un temps d’animation, proposer un tournoi sportif… autant d’activités, pour enfants, jeunes et familles, disponibles sur le site www.oxyjeunes.net, à télécharger…. sans modération ! Le père Xavier Ernst et sœur Anne Orcel, délégués à la pastorale des jeunes, expliquent pourquoi ils ont voulu créer un nouveau site, dédié à la Pastorale.

 

oxyjeune 2 « Nous avons réalisé "Oxyjeunes" pour donner aux animateurs du réseau scolaire et extra-scolaire, des outils d'animation. Ces outils s'adressent à un public d'enfants, de jeunes, de familles, proche ou non de l'Eglise.

Les propositions ont été mises en œuvre dans des établissements scolaires, des camps, des week-ends ou à l’occasion de rencontres du réseau Don Bosco. Ceux qui les ont expérimentées sont heureux de vous les partager et... pourquoi pas, recueillir vos idées. »

 

La famille salésienne met en ligne des propositions que nous vous invitons à découvrir et à vivre !

  • Films
  • Chants
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  • Textes
  • Témoignages
  • Activités
  • Grands jeux
  • Veillées
  • Célébrations
  • Prières
  • Théâtres/sketch
  • Galerie photos

 

Père Xavier Ernst, sdb et Sœur Anne Orcel, fma

 

 

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