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Comment la formation nourrit le réseau Don Bosco

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Depuis septembre, plus 700 participants, issus du réseau Don Bosco, sont passés par le service de formation du réseau Don Bosco. Myriam Maréchal, responsable de ce service, partage les innovations de l’année.

 

Don Bosco Aujourd'hui : Quelle est la formation qui vous a le plus mobilisée ? Pourquoi ?

Myriam Maréchal : La mise en place des Chantiers Pédagogiques me mobilise beaucoup. Ils correspondent à un vrai besoin : les enseignants ressentent la nécessité de prendre du recul, de travailler ensemble. Pour eux, c’est une petite bulle. « Cela nous donne de l’élan », m’a dit un enseignant, « et pour nous c’est vital. »

D.B.A : Quelles sont les formations qui nourrissent le plus le réseau Don Bosco selon vous ?

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M.M. : Ce sont les Chantiers Pédagogiques et le parcours des Fondements de la Salésianité. On avance vers un modèle de formation qui met au travail les personnes. On est dans un dispositif non pas d’enseignement, mais dans une formation qui met en cheminement.

On a innové sur le contenu des journées des Fondements de la Salésianité : on privilégie les échanges entre pairs, la prise de parole sur ce que chacun vit au quotidien. Les interventions magistrales sont plus courtes. On donne des textes, des clés de lecture, qui permettent de mettre ensemble les points de vue. Il y a une vraie mobilisation des personnes, un vrai travail sur le vécu de chacun ; les échanges sont constructifs. Il y a quelque chose de solide qui se met en place et qui vient nourrir le réseau.

 

D.B.A : Sur le long terme, quelle est la formation qui vous semble la plus significative ?

M.M. : Il y a une session que l’on propose tous les ans, depuis sept ans, qui est très demandées, c’est la session « Autorité et sanction ». On a des retours hyper positifs : « Il faudrait que tous les enseignants suivent cette session », disent certains, « cela donne du souffle, du sens ». D’autres disent : « La session est hyper rodée. »

Les sessions : « Autorité et sanction », « Découvrir la pédagogie salésienne » et puis, les Chantiers pédagogiques, sont des sessions clés. Les personnes saisissent d’avantage, les points forts de la pédagogie salésienne après avoir suivi ces sessions.

D.B.A : Les « Chantiers Pédagogiques » sont nouveaux. Quel est leur spécificité ?

M.M. : Les Chantiers pédagogiques réunissent des enseignants durant deux ans autour d’une question. L’idée est de transmettre des outils à leurs pairs à partir d’une relecture de leur pratique.

Le groupe « Sanction » fonctionne très bien depuis trois ans. Le groupe « Faire classe en pédagogie salésienne » réunit 13 enseignants. Un autre groupe travaille sur la « Bienveillance ». Les réunions ont lieu trois fois par an. Chefs d’établissements et enseignants, personne ne fait faux bond.

Différentes questions sont traitées : comment éviter la confusion entre bienveillance et laxisme ? Comment tisser ensemble exigence didactique et qualité de la relation ? Les participants travaillent sur leur expérience pour relever des points d’appui. Ce sont ces points qu’ils vont transmettre, sous forme de fiche ou de formation en intra, à la génération future d’enseignants.

 

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L’Ecole Citoyenne, vous connaissez ?

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Depuis octobre 2016, l’institut Don Bosco Woluwe Saint-Pierre à Bruxelles s’est lancé dans une nouvelle expérience avec les classes du secondaire : donner aux jeunes de 14-15 ans le rôle de législateur et de juge. Christophe Lejeune, coordinateur du projet « Ecole citoyenne », nous en explique le fonctionnement.Image may be NSFW.
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L’école citoyenne est un programme inspiré d’une idée de Bruno Derbaix, enseignant en philosophie, qui a eu comme élève Najim Lachraoui, le terroriste de l’aéroport de Bruxelles. Comme Bruno Derbaix à la Sainte-Famille d’Helmet, nous travaillons, à Woluwe Saint-Pierre, depuis près d’un an sur le projet Ecole citoyenne fondée sur la loi, le contrat social et la participation des jeunes.

Les essentiels 

1. Travailler le rapport aux règles
2. Favoriser l’émergence du bien commun
3. Respecter le principe d’équité et de justice
4. Valoriser les comportements citoyens

Première étape : la création de la loi

Comment ça marche l’école citoyenne ? La première étape, c’est construire la loi ensemble. Au début de l’année, nous avons réuni tous les élèves pour poser une question : comment allons-nous faire pour vivre ensemble, dans le respect, cette année ? Qu’est-ce qu’il faut pour que nous soyons heureux de venir en classe ? On a fait une liste de proposition par classe et les rapporteurs ont fait la synthèse de ces règles sur une affiche. Une fois cette première étape terminée, l’école s’est rassemblée lors d’un après-midi festif afin que la loi soit présentée à tous.

Deuxième étape : l’installation du conseil 

Après avoir construit la loi, on passe à la seconde étape qui est de vivre ensemble avec la loi. Avec des représentants jeunes et adultes, on a élu le conseil de citoyenneté.
Les élèves qu’on appellera plus tard les ceintures noires et les représentants des adultes se réunissent. C’est la partie évidemment lourde du projet. En général, on se réunit une heure et demie à deux heures par semaine.

Troisième étape : le conseil en exercice

Que fait le conseil de citoyenneté ? Il applique la loi. Cela veut dire accueillir les personnes qui ne respectent pas la loi, chercher des solutions ensemble et décider des réparations. Il y a une idée de conscientisation, de prise de responsabilité par rapport aux faits. Si on n’arrive pas à trouver une solution, le préfet (le CPE) ou la conseillère en éducation prend le relai. Mais très souvent le conseil de citoyenneté aborde des sujets liés à la vie de l’établissement pour en améliorer le cadre de vie.

Quatrième étape : la remise des bracelets citoyens

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L’idée des bracelets est de valoriser les élèves qui se sont comportés de manière respectueuse. Le conseil de citoyenneté donne son avis et on remet à chaque élève un petit bracelet de couleur. Pourquoi féliciter ? En général, on félicite le bon élève pour ses notes et on réagit négativement au mauvais élève. L’élève qui n’est pas particulièrement brillant, mais qui est actif, discret ou pas et qui a un bon comportement, celui-là on le félicite rarement. Et c’est justement là le but des montées des bracelets de différentes couleurs. C’est donner à ces élèves une place particulière dans l’école. Respecter la règle demande un effort aux élèves. Cet effort appelle une récompense.

 

 

« Est-ce que je dois mettre mon fils à l’internat ? »

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Dans le réseau Don Bosco, 4000 jeunes étudient, vivent et dorment dans leur établissement scolaire. Pourquoi choisissent-ils l’internat ? Réponses.

 

La distance domicile-lycée, le choix de l’indépendance, une situation familiale compliquée ou tout simplement des horaires scolaires et une charge de travail qui y obligent : les raisons pour choisir l’internat sont diverses, variées. Elles dépassent largement la distinction rural/urbain que l’on peut faire parfois.

En internat en lycée agricole

Clovis, élève en terminale, au lycée agricole de Ressins (Loire), n'avait pas le choix : « J'habite loin. Je suis venu parce que je savais que c'était une bonne école. »

Mais pour d’autres, la distance n’est pas l’argument principal. Ainsi, à Ressins Margot indique : « Je pourrais rentrer tous les soirs chez moi, mais je voulais vraiment aller en internat pour avoir de bonnes conditions de travail, bénéficier de l'entraide scolaire qui est organisée. Et puis, il y a toutes les animations, le soir, qui sont vraiment super et on apprend à se débrouiller seul. »

Suivre des formations que l’on ne trouve pas chez soi

Les choix sont parfois liés à la formation choisie. Ainsi, à la Fondation Don Bosco de Nice, sont accueillis de jeunes sportifs et de jeunes artistes, avec des demandes très spécifiques : « Certains veulent rejoindre un pôle espoir dans le domaine du cyclisme ou de la natation – car la piscine olympique est en face. Nous avons aussi un partenariat avec le Conservatoire de Danse de région. Ces jeunes constituent la grosse majorité de la population de l’internat de Nice. » En conséquence, « certains jeunes rentrent de l’entrainement à 22h, d’autres partent nager à 6h du matin. » Une spécificité qui impacte la vie de l’internat : même les repas du soir ne sont pas pris en commun. « Il a fallu étendre la plage de restauration, pour que les jeunes qui rentrent tard soient accueillis convenablement », explique Bernard Chastang, directeur de l’institution. 

« J'ai découvert la vie en autonomie. C’est à nous de nous débrouiller »

Trouver l’apaisement, une ambiance de travail

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Au cœur de la ville de Lyon, l’internat du lycée professionnel Don Bosco accueille soixante-trois jeunes filles. Pour sœur Virginie Mérel, sœur salésienne de Don Bosco et responsable de l’internat, ce lieu est d’abord une maison stable pour ces jeunes. « Certaines de nos pensionnaires peuvent choisir l’internat parce qu’il y a des difficultés dans leur famille : révoltes classiques d’adolescentes mais aussi parfois parents en détresse. Pour certaines, suite aux divorces et remariages de leurs parents, elles recherchent un peu de stabilité ». « Ici, c’est une petite structure, comme une famille. On s’entend bien avec à peu près tout le monde, on se connaît toutes » reconnait d’ailleurs Justine, en 1è ASSP. « Certes, on est internes parce qu’on habite trop loin de Lyon, dans une région mal desservie par les moyens de transport en commun, mais on est contentes parce qu’à l’internat, on vit des choses qu’on ne vivrait pas autrement. »

La joie de vivre quelque chose de différent, c’est ce que soulignent tous les témoignages de jeunes qui vivent la semaine dans l’un des vingt internats du réseau Don Bosco.

 

« Nous avons pris conscience que le cordon ombilical venait d’être coupé »

 

 Paroles de jeunes

Justine (Lyon Don Bosco) : « C’est une petite structure, comme une famille. On s’entend bien avec à peu près tout le monde, on se connaît toutes. L’internat nous fait créer des liens entre nous qui seront sûrement durables. Quand on est avec nos amies, le temps passe vite. Il y a plein de bons moments. Ici, il y a vraiment l’esprit de Don Bosco : le jeu est très présent. C’est très sympa. »

Félix (Ressins) : « J'ai découvert la vie en autonomie. On n'a plus les parents sur le dos. C'est à nous de nous débrouiller. C'est bien, d'autant plus qu'avec une bande de potes, c'est encore mieux. Je suis autant content de rentrer le vendredi chez moi que de repartir à Ressins le lundi matin. »

Margot (Ressins) : « Ce qui est très surprenant à Ressins, c'est qu'on puisse circuler dans l'établissement le soir. Ce n'est pas le cas partout. Et encore, les animations en soirée, les Trèfles d'or, c'est vraiment super. »

Alexandre Davy (Pouillé) : « Les trois années d’internat m’ont permis de m’ouvrir aux autres, de renforcer les liens avec mes amis. »

Paroles de parents

Evelyne Orhan : « Mélanie était inquiète de rentrer. Plonger dans un univers inconnu, elle s'est retrouvée avec deux autres filles dans la chambre. Un bon choix. Le courant est vite passé. Au retour, mon mari et moi, nous prenions plus fortement conscience que le cordon ombilical venait d'être coupé, du pas que venait de faire Mélanie vers la quête de son indépendance. On lâche la main de son enfant pour qu'il construise sa vie. C'est une page qui se tourne. »

Pascal Meunier : « L'adaptation à l'internat a été et demeure difficile. Ce n'est pas que notre fils y soit mal, au contraire, il s'est fait rapidement des copains, parle positivement de la vie à l'internat, de ce qui s'y passe, des animations, mais il ne parvient pas à surmonter la rupture avec la famille. Le lundi matin, le départ pour l'école est toujours un moment difficile. »

Agnès Mieszczak : « Pour Simon, l'internat n'a jamais été un problème. Au contraire, dès la première semaine, il nous disait : '' J'ai l'impression d'être depuis longtemps à Ressins. '' Très à l'aise, il nous parle volontiers des activités qui se déroulent, des Trèfles d'or, du foyer des élèves… Pour Helena, sa sœur, plus secrète et introvertie, l'installation avait été plus difficile. Mais sa passion pour les chevaux a eu raison de ses appréhensions. Le premier trimestre a été difficile pour Helena. Et puis, progressivement, nous l'avons vue s'ouvrir aux autres, et prendre son avenir en main. »

 

 

Campus de Pouillé : un internat exercé avec style

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Le Campus de Pouillé accueille une peu plus de 400 internes, étudiants, lycéens et apprentis. Quinze éducateurs sont présents à différentes heures de la vie d’internat. C’est quoi le style d’un éducateur d’internat ? Interview de Jean-François Potot-Dussine, responsable de l’internat de Pouillé.

Don Bosco Aujourd'hui : Quelles sont les qualités que tu apprécies chez les éducateurs de l'internat ?

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Jean-François Potot-Dussine : Aimer ce que nous faisons. Un éducateur, ou une éducatrice, qui accomplit son métier sans l’aimer ne pourra aimer pleinement le jeune qui lui est confié. A l’exemple du Bon Pasteur (Jn,10), l’éducateur a une proximité avec les jeunes et les connaît, il est à leur écoute. Ensuite l’éducateur n’est pas isolé, il opère avec une équipe. Un collègue isolé est en danger et met en danger les jeunes qui lui sont confiés. Et enfin une bonne dose d’humilité nous est nécessaire ; cela nous permet de toujours apprendre, même d’un jeune.

 

D.B.A. : Quels sont les projets des jeunes de l'internat du Campus de Pouillé ?

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J.-F. P.-Dussine : Nos collègues en charge de l’animation gèrent de nombreux projets et y associent les jeunes : la gestion du foyer, la fête de Don Bosco, la lutte contre le gaspillage, le tri sélectif. Il y a aussi les projets de la Commission de Vie Lycéenne, instaurée depuis l’an passé. Et comme nous sommes dans un internat scolaire, le tutorat.

 

D.B.A. : Y a-t-il des difficultés particulières dans la gestion d’un internat ?

J.-F. P.-Dussine : S’il fallait répondre à toutes les propositions et s’investir dans tous les projets, les éducateurs devraient doubler leurs horaires ! L’internat est un internat scolaire où les jeunes doivent avant tout privilégier leurs études. L’objectif premier est d’apporter un cadre et une ambiance de travail.

L’éducateur peut avoir la tentation de s’investir pleinement dans une série de projets au détriment de la gestion du quotidien. Cela se comprend volontiers par l’effet gratifiant de concevoir tel projet qui nous fait quitter un univers apparemment routinier mais ô combien nécessaire.

J’estime nécessaire le discernement dans le choix des projets ; il faut se questionner sur le pourquoi d’une telle action et ce qu’elle peut apporter au groupe concerné. Il faut qu’il réponde à un besoin et qu’il puisse s’évaluer tout au long de sa durée et en faire un bilan. C’est tout l’intérêt de la méthodologie de projet.

 

« L’objectif premier est d’apporter un cadre et une ambiance de travail. »

D.B.A. : Comment l'internat est-il porteur également d'une dimension spirituelle ?

J.-F. P.-Dussine : Le campus de Pouillé offre, au niveau spirituel, de nombreuses propositions. L’écoute, la bienveillance, doivent être présentes dans notre vie auprès des jeunes : savoir être au service, répondre aux urgences, être juste, essayer d’être d’humeur égale avec chacun, donner gratuitement du temps au jeune qui en a besoin, notamment quand il souffre. C’est tout cela qui est force de témoignage, dans toutes les petites choses de la vie.

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« Abba, où t'es ? », le thème du prochain Campobosco

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Dimanche 20 août 2017, s’ouvrira au château de Ressins à Nandax, près de Roanne, la treizième édition du Campobosco. Plus de 300 jeunes, âgés de 13 à 25 ans, sont attendus pour vivre quatre journées de rencontre exceptionnelle dans l’esprit de Don Bosco.

Un programme enthousiasmant

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Chaque participant est invité à développer ses talents, en s’impliquant dans un atelier d’expression, à dominante culturelle (danse, théâtre, musique, chant, dessin…), sportive (arts martiaux, VTT…), ou festive (décors, feux d’artifice…) et le Campobosco s’achèvera par une veillée des talents où chaque participant devient acteur. D’autres activités (grands jeux, challenge sportif…) permettront une vie d’équipe où les aînés accompagnent les plus jeunes. Et chaque journée est rythmée par un temps de prière et de célébration.

Une pédagogie de la confiance et de l’alliance

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Grâce à la confiance qui lui est prodiguée, chaque participant est appelé à se dépasser en faisant croître la confiance en lui-même. Et c’est un esprit d’alliance entre jeunes, entre jeunes et adultes, entre adultes, qui préside à ce rassemblement, chacun étant appelé à se mettre au service de la réussite de celui-ci. Confiance et alliance, tels sont les deux mots clefs de la pédagogie initiée par Don Bosco, le véritable « patron » de ce rassemblement.

Vivre la fraternité

Moment fort de chaque journée : le temps de fraternité. Chacun est appelé à être membre d’un petit groupe, dont il n’a pas choisi les autres participants. Car si on choisit ses amis, on ne choisit pas ses frères ! Chaque fraternité, constituée dès la première matinée, se rencontre en fin d’après-midi pour relire la journée, en se mettant à l’écoute de chacun. Un tel temps permet d’aller à la rencontre de l’autre, appelé à être reconnu comme frère.

Abba, où t’es ?

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L’expérience de la fraternité renvoie à s’interroger sur la filiation commune. La question se pose : « Où est le Père ? » Cette interrogation habite le cœur de bien des jeunes, dans ce monde qui donne parfois l’impression de pouvoir se passer de Dieu, dans ce monde aujourd’hui si tourmenté où Dieu paraît souvent tellement silencieux. Abba, où t’es ? Tel est le thème retenu pour cette treizième édition du Campobosco ; des témoins apporteront leur éclairage et des échanges entre participants permettront d’avancer sur ce chemin de questionnement. Lors de la grande veillée spirituelle, un temps d’intériorité sera proposé à chacun, lui permettant d’élaborer une réponse personnelle.

 Informations et inscription

campobosco.fr/

Aucun des participants des précédentes éditions n’a regretté d’être venu. Alors puisse cette année encore voir les jeunes honorer en grand nombre ce rendez-vous de la fin août !

Mission Don Bosco : les 24h à l’Institut de Tournai

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Fin mars, les élèves du primaire et du secondaire en filières techniques et professionnelles de l’Institut de Tournai (Belgique) ont vécu deux jours extraordinaires d'animation, de jeux et des temps privilégiés avec les "missionnaires" : sœurs, frères salésiens et jeunes du MSJ.Image may be NSFW.
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Dans la foulée du bicentenaire, le directeur de l’Institut Don Bosco Tournai, Dominique Henno, a saisi au bond une proposition du Provincial : faire vivre une mission salésienne au sein de l’établissement scolaire de Tournai. Le projet a pris forme progressivement autour du thème du bonheur : « Je n’ai qu’un seul désir, soulignait Don Bosco, celui de vous voir heureux ! »

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« Je ne m’attendais pas à un tel déploiement ! »

La mission : un chamboulement des horaires et de l’organisation de l’école

L’Institut Don Bosco a désiré favoriser un maximum la rencontre des élèves avec les salésiennes et salésiens de Don Bosco qui venaient leur rendre visite. Il était important que chaque classe puisse avoir un temps de rencontre significatif. Mais l’établissement souhaitait aussi mettre particulièrement l’accent sur les plus jeunes, de première et deuxième année secondaire (12-14 ans). Une journée entière leur a été consacrée.

« Pour un établissement qui n’a plus de communauté religieuse en ses murs, voir un tel déploiement de salésiennes et de salésiens de Don Bosco pendant 48 heures, c’est un peu comme si Don Bosco lui-même nous rendait visite », précise le directeur. Après un temps de lancement commun dans la chapelle de l’institut, chaque classe du secondaire a eu l’occasion de rencontrer un binôme salésien pour un temps de témoignage et d’échange.

 

 

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Une mise en responsabilité des grands jeunes

La réussite de cette mission s’est appuyée fortement sur l’implication de grands jeunes de l’école qui ont pris une part active à la préparation et à l’animation de certains temps avec les plus petits. Ces jeunes, âgés de 16 à 20 ans (de la 4ème à la 7ème secondaire) forment le groupe « Agapé ». Ils se réunissent pendant les pauses de midi autour de la coordinatrice de la pastorale pour réfléchir ensemble et mettre en place une activité au sein de l’établissement. Pendant la mission, ils ont notamment animé un grand jeu pour tous les élèves de l’école primaire, ainsi qu’un autre jeu pour les 1ère et 2è année du secondaire.

La présence des salésiens de Don Bosco au cœur même de la vie de l’internat a été très appréciée. Dès la première soirée, les jeunes internes et leurs éducateurs ont réservé un accueil très chaleureux aux disciples de Don Bosco.

Une Eucharistie festive a aussi rassemblé petits et grands, élèves et profs, anciens et membres du Pouvoir Organisateur. Plusieurs agents pastoraux du diocèse se sont encore retrouvés en soirée pour vivre un temps d’échange autour du thème : « Comment dire Dieu aux jeunes aujourd’hui ? ».

Les maternelles et les primaires sont restés émerveillées par le passage du clown Papi dans leur classe. Les plus jeunes du secondaire ont aussi pu apprécier quelques tours d’illusion en lien avec le message de Don Bosco.

 

 

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La pastorale au cœur de l’école

« Cette mission salésienne nous rappelle qu’il est fondamental de remettre la pastorale au cœur de l’école si nous souhaitons que notre établissement scolaire fonctionne bien », affirme Dominique Henno. Quand on parle de « pastorale », il ne s’agit pas d’abord de célébrations, mais bien de qualité de présence. Pour cela, le directeur compte bien sur la contagion positive de l’ensemble des adultes. Mais il désire aussi continuer à faire confiance aux grands jeunes. « Quand nous leur faisons confiance, nous sommes rarement déçus », reconnait-il.

Pendant la mission, plusieurs jeunes sont déjà venus remercier le directeur « d’avoir engagés ces gens-là … ils sont génials ! » (sic).

 

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Auschwitz : des lycéens prennent le train de la mémoire

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Depuis plus de 20 ans, le Train de la Mémoire propose à des lycéens de partir à Auschwitz. Les jeunes arrivent sur les lieux, forts d’une préparation sérieuse et approfondie, pour revisiter cette période sombre. Les jeunes revoient l’histoire pour s’engager dans le présent, changer les choses.Image may be NSFW.
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Le projet du Train de la Mémoire 

Depuis 1995, des enseignants et des historiens ne cessent de proposer à des élèves de lycées (Premières et Terminales) d’aller en Pologne pour visiter les camps d’Auschwitz et Birkenau. Une association loi 1901 « Le Train de la mémoire » a été créée en décembre 2013. Son but est d’entretenir la mémoire de la Shoah auprès de lycéens et d’adultes en vue de les faire réfléchir sur leur responsabilité dans la société.

« A travers cette marche vers le camp d’extermination d’Auchwitz-Birkenau, on avait le poids de l’histoire : on avait l’impression que le temps s’est arrêté. Tout est vide et on ressent le poids de la présence des personnes qui sont passées ici », partage Calixte, élève en Terminale à Notre-Dame de Sion à Paris.

Du choc émotionnel au sens de l’engagement

Cela fait plusieurs mois qu’ils se sont préparés à vivre ce moment. Ils proviennent de treize établissements différents. Tous les élèves ont écrit une lettre de motivation. « Au départ, j’y suis allée pour des raisons hyper égoïstes, confie Lucie, en Terminale à Massillon. Parce que je voulais un choc émotionnel. Et en fait plus j’avançais dans la préparation, plus j’ai eu envie d’y aller parce que je voulais nourrir ma vision du monde ». Et pour Margaux, de Notre-Dame de Sion à Saint-Omer : « J’avais envie de me construire, de changer ma vision des choses du monde et donc de repartir avec de nouveaux idéaux, de nouvelles forces, et d’avoir envie de changer les choses. »

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Un tel voyage offre de se retrouver face à soi-même

Dans le camp, les jeunes prennent le temps du recueillement enraciné dans une mémoire vive. Ils lisent des noms de personnes disparues dans la Shoah, suivie d’une prière juive et du psaume 73, décrivant le combat qui se déroule dans le cœur du croyant. Elie Bennaroch, Président du FSJU-Marseille (Fonds Social Juif Unifié), qui accompagne le groupe, précise : « Cela fait référence au récit biblique. N’oublie pas que tu es étranger. Ne méprise pas l’étranger. Tu dois t’en occuper, l’accueillir. » En marchant sur les rails, Angèle, du lycée St-Aspais à Melun, partage sa réflexion : « Maintenant c’est à nous de prendre notre vie en main. C’est un cadeau qu’on fait aux victimes et c’est un cadeau qu’ils nous font. »

Pour Jérôme Prigent, oratorien, « Un tel voyage offre de se retrouver face à soi-même, face à un rude questionnement, face à l’autre même que nous sommes, face à l’étranger que nous pouvons être, à nous-mêmes quelque fois ; et ça bouscule nos propres attitudes en de nombreuses situations. »
Sylvie Bénegmos, professeur à Fénélon, porte cette conviction : « Chaque élève est comme une petite flamme d’histoire. C’est à cette génération de porter un message fort de paix, de respect de l’autre. »

 

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Les 13 établissements participants
à ce 10ème Train de la Mémoire 

Notre-Dame de Sion (Evry) ; Notre-Dame de Sion (Marseille) ; Notre-Dame de Sion (Paris) ; Notre-Dame de Sion (St Omer) ; Oratoire. Massillon (Paris) ; Oratoire Saint-Erembert (Saint-Germain en Laye) ; Oratoire Saint-Martin (Pontoise) ; Fénelon-Sainte-Marie (Paris) / ITEC (Grenoble) ; Aumônerie (Amboise) ; Saint-Louis / Saint-Clément (Viry-Chatillon) / Saint-Aspais (Melun) / Lycée de la Sauque (La Brède)

Le programme 

  • Marche vers Auschwitz/Birkenau
  • Visite du camp avec une célébration de la mémoire
  • Table ronde à l’auditorium d’Auschwitz, avec présentation théâtrale de « Yossel Rakover »
  • Messe au Carmel
  • Visite du camp Auschwitz

 

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A Sury-Le-Comtal, une sanction-réparation réussie

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Des élèves ont commis un acte de bizutage contre un autre élève. Comment les sanctionner ? Comment les aider à prendre conscience de leur acte ? Comment les aider à changer ? C’est la question que s’est posée l’équipe éducative du lycée Saint-André à Sury-le-Comtal en demandant aux élèves de s’engager dans un acte de réparation qui a du sens.

La situation est malheureusement banale : cinq élèves de 2nde en lycée professionnel, filière animalerie, ont commis des actes de bizutage sur un élève de leur classe lors d’une heure de permanence au foyer. Un leader et des élèves qui filment la scène ou regardent les faits sans réagir sont impliqués.

Le leader est passé devant le conseil de discipline et renvoyé immédiatement. Les autres ont eu un conseil de conciliation : une mise à pied de quelques jours et une sanction réparatrice ont été décidées.

Comment choisir une sanction-réparation ?

La première proposition avancée par l’équipe pédagogique était de leur faire balayer la cour à toutes les récréations. Or, cette sanction pouvait être humiliante et sans rapport avec l’acte reproché. Après quelques jours de réflexion, l’enseignante en techniques animalières a proposé une autre sanction : faire venir les quatre élèves aux deux Portes Ouvertes du lycée tout en les impliquant dans un projet utile. Ils devraient œuvrer pour récolter des dons pour un refuge animalier situé dans la région proche du lycée.

Une sensibilisation à la maltraitance

Le défi à relever était de préparer un stand afin de faire connaître le refuge et récolter des dons. Deux professeurs ont encadré les jeunes, les ont sensibilisés à la cause animale et ont échangé sur le sujet de la maltraitance animale. Cela leur a permis de faire un lien avec leur propre action de maltraitance. La prise de conscience de leurs actes a été immédiate et ils ont montré une réelle volonté de se racheter une conduite.
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Les élèves sont entrés dans un processus de changement

Pour la mise en œuvre du projet les élèves ont eu plusieurs rendez-vous les jeudis matin avec leur enseignante. Le travail a avancé très vite car les élèves ont réalisé un important travail personnel. Ils ont fabriqué des panneaux, des petites caisses pour récolter les dons avec des photos des animaux du refuge et ils ont également préparé le discours qu’ils tiendraient pour expliquer leur cause aux visiteurs. « On a appris des choses grâce à cette punition. On a découvert qu’il y avait un refuge près de chez nous. On a fait une belle rencontre avec le propriétaire, Selan : il donne tout pour son refuge ».

« Ce qui nous a surpris c’est qu’au lieu d’être virés on a monté un projet »

« On était tous heureux d’avoir une deuxième chance »

Lors des Portes Ouvertes, ils ont installé leur stand devant l’animalerie du lycée et ont ainsi pu présenter le refuge à toutes les familles présentes. Ils ont fait preuve de sérieux et d’un grand enthousiasme. Finalement ils étaient heureux d’être là ! « On était tous heureux d’avoir une deuxième chance, parce qu’on pensait qu’on allait être virés » rapporte un élève.

« C’est sûrement ça le monde de Don Bosco » 

L’enseignante qui les a accompagnés dans ce projet a été remerciée par les parents des élèves sanctionnés. Visiblement leurs jeunes leur ont parlé de cette action avec une attitude très positive. Un élève témoigne : « Ce qui nous a surpris c’est qu’on a fait quelque chose de grave et qu’au lieu d’être virés on a monté un projet. C’est sûrement ça le monde de Don Bosco ! »

Le stand est de nouveau présent lors des Portes Ouvertes de cette année car ces mêmes élèves souhaitent de nouveau s’investir pour ce refuge.

 

Virginie Roussier
Educatrice de Vie scolaire
Lycée Saint André - Sury le Comtal


L’établissement N.D. des Minimes accueille trente migrants

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« Cette rencontre a été une claque pour moi et m’a fait prendre du recul » s’exclame Coline, lycéenne aux Minimes, à Lyon après la rencontre organisée par la Pastorale du lycée et la cellule « migrants » du diocèse de Lyon. Pour de nombreux lycéens, ce fut une expérience cruciale qui les aide à sortir des clichés. Témoignage de Fabienne Laumonier, animatrice en pastorale scolaire.

Commet est né le projet ? Chaque jeudi, avec les terminales volontaires, je pars en maraude. Ils découvrent un monde : des hommes ayant diverses pathologies, des hommes dont la mendicité est devenue leur métier et enfin des hommes, des femmes, et des enfants en demande d’asiles.

La question des migrants est devenue centrale. J’ai pris contact avec Cécile Janssens et André Blandin de la cellule diocésaine des migrants de Lyonde Lyon, pour organiser une rencontre entre nos terminales et les migrants accompagnés.

Un temps magique avec les migrants au lycée des Minimes de Lyon

La rencontre a eu lieu le 10 mars. Les élèves ont rencontré, par petits groupes, les « personnes accueillies », accompagnées par les bénévoles du diocèse. Ce fut un temps magique de découverte, de bienveillance réciproque, de prise de conscience.

A la fin des échanges, toutes les équipes se sont réunies avec les personnes accueillies. Ce fut un temps joyeux, et cependant, beaucoup d’élèves très émus en pleurs. Chaque équipe a rapporté une phrase qui les a interpellées.
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Ces témoignages de migrants aident les jeunes à avoir les pieds sur terre :

  • Olivia et Chloé : « Cette intervention m’a plus que touchée et fait ouvrir les yeux sur la réalité de ce monde. Chaque histoire vraie, vécue m’a bouleversée. Cette expérience nous a donné envie d’aider de manière concrète ces personnes. »
  • Victoria : « Le témoignage d’Amadou m’oblige à avoir les pieds sur terre et de reconnaître le cadeau que la vie nous a offert. J’ai pu me rendre compte qu’il était possible de donner de notre temps et de l’amour à ces personnes. C’était une très belle expérience inoubliable. »
  • Coline : « Cette rencontre a été une claque pour moi et m’a fait prendre du recul. C’est impressionnant de voir autant de courage et de détermination chez Amadou qui a vécu tant d’épreuves et qui cherche à continuer d’avancer. »

Mineurs migrants : l’accueil dans le réseau salésien de Belgique

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mineurs migrants accueil en belgique
Aujourd’hui des milliers de mineurs migrants fuient leur pays en raison de la guerre, la pauvreté. Pour les accueillir, différents lieux du réseau salésien en Belgique, se mobilisent. Quel est l’accueil spécifique des mineurs migrants dans les maisons salésiennes ?

« Apprendre le français, c’est leur priorité »

Depuis plus d’un an, l’Institut Don Bosco de Tournai accueille cinq jeunes. Flore Dubois, professeur est à l’initiative de l’ouverture d’une classe FLE (Français Langue Etrangère) : « Ils suivent des cours dans toutes les matières : français, math et sciences, anglais, religion, gymnastique et mécanique, dessin et musique. Il y a un esprit d’entraide entre eux. Si quelqu’un n’a pas compris l’exercice, un autre vient l’aider. Les plus âgés sont motivés pour avoir un métier. C’est leur priorité, dans l’espérance de pouvoir demeurer en Belgique, une fois majeur. »

« Il n’est pas facile de gérer leurs comportements entre eux et avec nous »

A 200 km à l’Est, à Remouchamps, la directrice du Centre scolaire Don Bosco, Annie Michel, pointe un problème rencontré : « Nos deux classes sont surtout composées d’Afghans et de Syriens, peu de l’Est. Il n’est pas facile de gérer leurs comportements entre eux et avec nous. Nos règles sont difficiles à intégrer. Notre cadre leur fait violence. J’ai appris que dans leur pays, les enfants obéissaient aux règles de l’école mais, dans la période de 12 à 18 ans, les enseignants n’ont plus rien à leur dire. Il n’est pas facile alors pour ces jeunes d’intégrer nos règles. Ils les trouvent infantilisantes. Ils ont du mal à accepter l’autorité. Il est important que nous nous formions davantage pour intégrer leurs codes et éviter les malentendus. Malgré les difficultés rencontrées, ces jeunes ont une soif d’apprendre étonnante. »

« Il est important que nous nous formions
davantage pour intégrer leurs codes »

« J'ai décidé de m'installer. Maintenant, c'est ma maison. »

Le parcours de Saïdi, 14 ans, arrivé à l’Institut Don Bosco à Hornu il y a 6 mois pour fuir les talibans à Kaboul, illustre bien ces difficultés. Comment gérer les visites, respecter les consignes et les horaires quand la communication n’est pas facile ? Lors d’une rencontre, l'interprète lui dit : « Je suis très étonné. Aujourd'hui, tu as l'air apaisé. La dernière fois, tu étais en révolte. Que s'est-il passé ? » Et Saïdi de répondre : « Lors de la visite de ma tutrice, je lui ai demandé de changer de lieu d'accueil. Elle m'a répondu qu'elle ne changerait pas. Alors, j'ai décidé de m'installer. Maintenant, c'est ma maison. »

A 16 ans, Saïdi devra quitter le Centre Don Bosco de Hornu comme tant d’autres pour une autre destination. Il devra trouver « sa maison » ailleurs. Et qu’adviendra-t-il de lui quand sera prise la décision concernant son statut de réfugié ? Où posera-t-il ses valises ?

A lire aussi sur Don Bosco Aujourd'hui....

Que faire cet été 2017 ?

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que faire cet ete 2017 001
L'aventure salésienne vous intéresse ? Alors n'hésitez pas à découvrir les propositions salésiennes de l'été ! Et si des jeunes veulent devenir animateurs, prenez contact. La famille salésienne offre une large palette de propositions ouvertes à tous. Il y en a pour tous les âges, tous les goûts, à toutes les dates. Comment choisir dans ce large éventail ?

 

Camps InterJeunes

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 11-17 ans Image may be NSFW.
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13-26 juillet 17

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Lugny (Saône-et-Loire)

15 jours sous tentes durant le mois de juillet pour des camps de loisirs, rencontres, vie spirituelle et réflexion.

www.interjeunes.info

Camp Prière-Montagne

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 18-35 ans Image may be NSFW.
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17-26 Juillet 17

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Italie (Val d'Aoste)

« Comment faire le lien entre la Parole et ma vie ? » Se poser, prier la parole de Dieu, marcher, partager et célébrer...

Contact : Sr Dominique Godino, fma

 

Etre animateur 

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 18 - 35 ans Image may be NSFW.
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juillet 17

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France 

Un séjour de loisirs à Lille, Argenteuil, Lyon et Nice avec le Valdocco pour enfants et adolescents. Idéal pour tous ceux qui veulent tenter l’animation avec des animateurs formés à la pédagogie salésienne.

Le Valdocco

BAFA salésien

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 + de 17 ans Image may be NSFW.
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 1-8 juillet 17

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Lyon 5

1ère session de formation à l’animation de jeunes dans l’esprit de Don Bosco.
(Stage d'approfondissement à la Toussaint 2017)

www.donboscojeunes.net/bafa

 

Camp chantier Ephata 14-16

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 14-16 ans Image may be NSFW.
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16-30 juillet 17

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Giel (Normandie)

Chantier en Normandie. Pas besoin d'être un pro du béton ou d'avoir un certain parcours religieux ! Ephata s'ouvre à tous !

www.ephatadonbosco.be

Campobosco

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 13-25 ans Image may be NSFW.
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20 - 24 août 17

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Ressins (Loire) 

Écoute de grands témoins et débats entre jeunes, jeux, activités sportives, ateliers : théâtre, clown, danse, musique, chant, multimédia, célébrations, veillées festives... Un grand temps fort !

campobosco.fr

 

Retraites salésiennes accompagnées

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 adultes Image may be NSFW.
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17 - 25/08/17
31/7 - 8/8/17

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Voiron / Belgique 

Temps privilégié pour fonder ou renouveler sa vie, en suivant l’expérience spirituelle proposée par Saint François de Sales.

Contact : Sr Dominique Godino, fma

Camp de formation au volontariat

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15/18-35 ansImage may be NSFW.
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7-22 juillet 17

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Ganshoren (Bruxelles)

Temps de formation en vue d’un engagement de type volontariat à l'étranger. Formations selon le style éducatif de Don Bosco.

www.vides-france-belgique.com

 

Stage Notre-Dame au Bois

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5-10 ans Image may be NSFW.
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7-11 aout 17

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Farnières 

Stage d'initiation aux techniques et à la tradition de l'icône, à la méditation de l'Ecriture, à la prière et au silence.

www.centrefox.be

Ephata Famille

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16-20 août 17

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Farnières

Durant six jours, parents et enfants entrent dans l'évangile par le jeu, les ateliers créatifs, les enseignements, les temps de silence, les témoignages, les célébrations festives.

www.ephatadonbosco.be

 

Animation centres aéré

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18-35 ans Image may be NSFW.
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6 - 24 juille 17

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Tunisie

Anime un centre aéré en Tunisie avec les soeurs salésiennes de Don Bosco. Et découvrir la culture tunisienne.

Contact : Sr Anne Orcel, fma

Après l'été : le week-end MSJ

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 18-30 ans Image may be NSFW.
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 29 sept - 1 oct 17

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Lyon

Week-end de relecture et de lancement d’année. Le premier rendez-vous du Mouvement Salésien des Jeunes de la rentrée.

www.msj-france.fr

 

Pour aller plus loin

Découvrez les Albertans, à Montriond en Haute-Savoie. C’est un lieu d'accueil salésien, ouvert pour les groupes et les familles. lesalbertans.fr

 

Profitez des séjours de vacances en famille proposés par le Villages Vacances des AEC, fondés et gérés par des Anciens Elèves de Don Bosco. www.aec-vacances.com

 

 

Ecole de vie Don Bosco : « Cela m’a fait grandir »

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En France, plusieurs lieux d’Eglise proposent à des jeunes de 18 à 30 ans de prendre un temps pour grandir dans leur foi, grandir humainement, grandir en maturité. L’École de Vie Don Bosco en est une. Salésienne ? Pas officiellement. Mais spirituellement, éducativement, c’est tout comme. Visite de l'école Don Bosco au village de Trie-Château (Oise).Image may be NSFW.
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Une année à l'École de Vie Don Bosco pour trouver sa voie

Dès le départ, le souhait était de construire le programme autour de trois grands axes : s’approprier sa foi ; grandir intellectuellement ; grandir en maturité. « Par la formation religieuse et le programme d’enseignements structuré, avec une vingtaine d’intervenants, chaque étudiant aborde toutes les grandes questions de la vie, sans tabous » partage Véronique Leguay, vierge consacrée du diocèse de Paris, professeur des écoles, titulaire d’un master de bioéthique, qui assure la direction de l’école depuis une quinzaine d’années.

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Une année sabbatique... et fatigante !

« C’est en quelque sorte une année sabbatique, mais c’est une année fatigante. Il faut des jeunes courageux ». Anne-Marie Udala fait partie de ceux-là : « Je venais de finir une licence en humanité, option journalisme, à Nanterre, et je cherchais une année de césure. J’avais envie de faire quelque chose avec des jeunes mais je cherchais ma voie. C’est un ami qui m’a parlé des écoles de vie, où l’on allie philosophie, théologie et service ». Originaire de Vincennes, Anne-Marie effectue quelques recherches sur Internet et tombe sur « l’école de vie Don Bosco ». « Le fait que ce soit Don Bosco, ça m’a accroché », explique la jeune femme.

« Créer dans nos vies une unité entre l’intellectuel,
le cœur, le physique et l’esprit. »

« Nous avons choisi Don Bosco »

« Il y avait deux saints qui symbolisaient bien l’école : saint Jean-Paul II et saint Jean Bosco. On a choisi le deuxième ! » remarque un membre de l'équipe. Le Père provincial des salésiens de Don Bosco est évidemment consulté. Il donne son accord. « L’École de vie Don Bosco est un lieu de confiance en la parole éclairée du jeune, en sa volonté de progresser et de s’inspirer de modèles. L’éducation se vit comme une alliance respectueuse et libre. On bâtit avec le jeune, pas à sa place ».

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Raison, affection, religion

« Le projet est de créer dans nos vies une unité entre l’intellectuel, le cœur, le physique et l’esprit. Et ça se déclinait vraiment bien » souligne Anne-Marie qui a suivi la session en 2014. Des temps lui permettent d’approfondir sa foi catholique, mais aussi de découvrir les autres religions. Le sport est très présent. Et l’affectif n’est pas oublié : « Nous avions des cours sur l’amitié, la vie collective ». L’année est aussi riche en voyages et services : une semaine au cœur de la communauté de l’Arche, à Beauvais (où sont accueillies des personnes handicapées mentales) ; une autre au service des pèlerins de Lourdes, sans oublier plusieurs voyages spirituels à Turin (Don Bosco évidemment !), Lyon, Rouen, Tours ou Lisieux. « Pour moi, la vie de communauté n’a pas forcément été très facile, mais cela m’a appris énormément, explique Anne-Marie. Cela permet de se connaître soi-même et de se dépasser. Cela fait grandir. »

Pour aller plus loin

École de vie Don Bosco (le site)

Le parcours de Randy, mineur migrant, de la RDC

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Randy vient de la République Démocratique du Congo (RDC). Il a été invité à participer au Camp InterJeunes où il a rencontré des salésiens de Don Bosco. Ses blessures étaient encore vives. Aujourd’hui, grâce aux Camps InterJeunes, il a découvert le métier d’animateur. Une étape importante dans son parcours.

 

Pourquoi es-tu parti du Congo ?

J’ai perdu mes parents à l’âge de 14 ans. Suite à leur décès, ma famille, côté paternel, m’a accusé de la mort de mes parents et m’a abandonné afin d’accaparer les biens de ma famille. Suite à cela, ma tante, du côté maternel, m’a pris pour habiter avec elle et vendre au marché. Mais, n’étant encore qu’un enfant, je ne pouvais pas vendre autant qu’elle n’espérait. Pendant cette période, nos relations se sont dégradées. Elle nourrissait de la haine vis-à-vis de moi et me battait jour et nuit. C’est pour cela que je me suis retrouvé dans la rue, pour échapper à ses agressions verbales et physiques.

J’ai fait la rencontre d’un ami de mon père qui était étonné de me voir vivre à la rue. Il s’est permis d’organiser mon voyage en Europe. Il m’a confié à un passeur qui m’a accompagné en France en vue d’habiter chez mon oncle. Arrivé en France, le passeur m’a abandonné dans la ville d’Annemasse. Un homme, qui m’a aperçu en train de me lamenter, m’a accompagné au conseil départemental. A partir de là, j’ai été placé dans un foyer pour mineurs isolé.

Quels sont tes liens avec la famille salésienne de Don Bosco ?

L’an dernier, j’ai participé aux Camps InterJeunes, le camp Créaction. J'ai découvert un groupe de jeunes ouverts d’esprit et accueillants. J’ai fait aussi la connaissance des salésiens de Don Bosco. Ce camp m’a permis de changer mes idées et de me sentir entouré de bonnes personnes qui se soucient de moi et de mon avenir. Là-bas, l’atmosphère générale du camp était géniale. J’ai participé à la préparation des activités du camp.

Durant le camp, les blessures que ma tante m’avait infligées se sont réveillées et m’ont empêché de participer à toutes les activités physiques du camp. Mais, malgré tout, cela m’a aidé à garder le moral. Nous avons monté un orchestre et pris des chants aussi bien européens qu’africains.

La participation aux CampsInterjeunes a été un tournant dans ta vie ?

J’ai découvert le rôle d’animateur auprès des jeunes, depuis je suis attiré, et motivé pour passer à mon tour le BAFA.


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Ton avenir te semble-t-il plus clair aujourd’hui ?

Je suis en lien avec une famille qui m’aide à reconstruire ma vie en France et m’accompagne à la préparation de mon baptême. Je me suis fait des amis qui participent à la réussite de ma vie en France. J’ai pu être scolarisé au lycée professionnel CECAM en CAP menuisier fabricant. C’est une formation que je n’ai pas choisie mais qui me permet de découvrir un métier manuel. Pour le moment, ma scolarité se passe très bien. Mon projet est d’atteindre mes objectifs scolaires afin de faciliter mon insertion dans le monde du travail en France.

A lire aussi sur Don Bosco Aujourd'hui....

Le réseau des salésiens de Don Bosco : quelles actions auprès des mineurs migrants ?

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Les établissements d’action sociale du réseau Don Bosco de France, de Belgique et du monde entier accueillent de nombreux mineurs migrants. Un travail d’intégration est réalisé pour permettre à ces jeunes de trouver plus facilement leur place au sein du pays qui les accueille.

 

Sur leur route, certains jeunes migrants trouvent l’appui des salésiens de Don Bosco, à l’exemple d’Amine du Ghana, aujourd’hui en Allemagne. En Espagne, il a été accueilli par la fondation Don Bosco, accompagné par Pepe Lu et Pierre-Jean, deux religieux, ainsi que des éducateurs professionnels dont certains sont salésiens coopérateurs. Amine confie : « Ils m’ont remonté le moral. Je ne peux pas oublier ce qu’ont fait les chrétiens pour moi, qui suis musulman. Être ensemble était pour moi une joie. Je sentais que nous avions le même Dieu, et la même force dans nos convictions de fraternité. Cela m’a remis debout véritablement après toutes les souffrances que j’avais vécues durant le trajet. »

Dans le monde entier, de nombreuses œuvres salésiennes sont actives

Dans le monde entier, de nombreuses œuvres salésiennes sont actives auprès de migrants et de réfugiés. Depuis vingt ans à Istanbul, en Turquie, les Salésiens accueillent plus de 1000 enfants et jeunes qui ont fui l’Irak et la Syrie en raison des guerres. De même au Liban à l’Oratoire de El Houssoun ; au Kenya, dans le méga-camp des réfugiés de Kakuma ; en Allemagne où ils accompagnent environ 500 jeunes réfugiés, la majeure partie à Munich et Nuremberg ; les jeunes migrants sont aidés aussi à Tijuana, au Mexique, à la frontière avec les Etats-Unis ; et en Italie, Espagne, Autriche, Portugal, Malte. Dans la même direction, Don Bosco International, une ONG qui représente les Salésiens au Parlement européen, travaille auprès des institutions pour s’assurer que les mineurs migrants sont bien protégés.

A l’institut Don Bosco Grandignan en France, un accompagnement sur mesure

Le Centre de Rééducation et de Formation Professionnelle (le CRFP) de l’Institut Don Bosco de Gradignan est un des centres du Réseau Don Bosco Action sociale qui accueille des mineurs migrants en France. Sylvie Dufeu, directrice du CRFP accueille, dans son Centre, 90 jeunes mineurs, dont 30 mineurs migrants. « Nous accueillons des Afghans, des Pakistanais, des Maliens, des Ivoiriens, des Guinéens. Ce sont tous des garçons. Ils arrivent à cohabiter car nous réalisons un travail éducatif pour apaiser les tensions. Ils ont beaucoup d’activités communes ; cela leur permet déjà d’être mélangés. Dans notre centre, ils intègrent très vite la formation professionnelle. Ils s’y investissent énormément. Nous avons aussi à gérer les déceptions quand il arrive que certaines écoles les refusent lorsqu’ils n’ont pas le niveau scolaire requis. »

En France, les associations travaillent en partenariat pour faire entendre les « sans voix »

Combien sont-ils à avoir la chance d’être accueillis ? Combien sont-ils encore à sillonner les routes ? Certains sont récupérés par des réseaux mafieux, de prostitution… Face à ces dangers, un collectif, coordonné par le Secours Catholique, s’est créé : « Ensemble contre la traite des êtres humains ». Des activités de plaidoyer et de sensibilisation se sont mises en place pour faire évoluer les mentalités et être force de propositions auprès des pouvoirs publics.

 

A lire aussi sur Don Bosco Aujourd'hui....

 

Pour aller plus loin

La pastorale des migrants (mineurs) sur le site de la conférence des évêques de France

Migrants : mineurs et isolés en France (Secours catholique)

Message du pape François pour la journée mondiale du migrant et du réfugié 2017

Les volontaires de Don Bosco : 100 ans de passion pour Dieu et pour le monde !

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VDB
Il y a un siècle, le 20 mai 1917, trois femmes italiennes révolutionnent la vie consacrée salésienne à l’écoute de l’Esprit Saint, aidées par Don Rinaldi, 3ème successeur de Don Bosco, et sœur Felicina Fauda, Fille de Marie Auxiliatrice. Voici leur histoire.

 

Le choix de ne pas entrer dans une forme de vie religieuse, mais de vivre en immersion dans la vie ordinaire tout en se consacrant à Dieu par vœux, n'était pas nouveau à l'époque. Mais c'était une nouveauté dans la famille salésienne. Il a fallu attendre 1978, avant que cette forme d'engagement soit reconnue officiellement et confirmée par l'Eglise.

L’origine des Volontaires de Don Bosco

Luigina Carpanera, Francesca Riccardi et Maria Verzotti, travaillaient à Turin, début 1900, à l'époque des débuts de l'industrialisation. Dans leurs moments libres, elles aidaient les sœurs de Don Bosco à l'Oratoire qui offrait un éventail d'activités aux jeunes de Turin. Ces femmes savaient ce qu'elles voulaient.

Dès 1911, à plusieurs reprises, et même avec un certain entêtement, elles allèrent frapper à la porte du supérieur salésien, demandant un accompagnement pour la mise en œuvre de leur projet : animées du même esprit que les sœurs salésiennes, elles voulaient s'engager toute leur vie à rayonner l’Evangile, dans leur famille, leur milieu social et de travail. Le supérieur général de l'époque, après des années d'hésitation, leur donna Don Rinaldi comme accompagnateur spirituel. Dès lors le petit groupe fondateur, en lien avec la sœur Felicina Fauda, Fille de Marie Auxiliatrice, Provinciale de Belgique, pu tenir sa réunion de fondation le 20 mai 1917.


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don rinaldi


Discrète sur leur consécration mais pas sur la foi qui les anime

Les Volontaires, comme beaucoup de membres d’Instituts Séculiers, ne s’affichent pas comme consacrées mais vivent dans la discrétion afin de travailler mieux et avec plus d’efficacité, surtout dans les milieux particulièrement difficiles et dans les situations-frontières, là où l’appartenance à un Institut de vie consacrée pourrait susciter des préjugés.

En ne révélant pas explicitement leur consécration, elles ont la possibilité d’attirer l’attention sur les signes de la présence de Dieu plutôt que sur elles-mêmes. La discrétion est pour elle un signe de pauvreté, une invitation à « être avant de parler ou de se montrer » ; c’est vouloir provoquer des questions qui font réfléchir et amènent à discuter.

Qui sont les Volontaires de Don Bosco Aujourd’hui ?

100 plus tard, elles sont environ 1.300, réparties dans 177 groupes dans le monde, organisé en 25 régions. Elles sont dans la pleine lignée de ce que recommande le Pape François, le 25 mars 2017 aux personnes consacrées.

L’essentiel n’est pas le nombre mais d’être levain et sel dans la pâte et surtout de combattre « la résignation ». Il les invite aussi à être ce qu’elles sont et d’aller, aux périphéries et aux confins, rencontrer le Seigneur, renouveler la mission des origines, à la Galilée de la première rencontre. Il leur demande de choisir les périphéries, de réveiller les processus et d’allumer l’espérance éteinte et affaiblie d’une société qui est devenue insensible à la douleur des autres. Voici le défi des 100 prochaines années !

 

Pour aller plus loin

Le site mondiale des Volontaires : www.volontariedonbosco.org

Contacter les Volontaires de Don Bosco
(France et Belgique)


Journée Défi citoyenneté : les graines de la citoyenneté dans les écoles du réseau

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Les délégués des classes de CM1 et CM2 de la région Rhône-Alpes et de Suisse - Don Bosco à Giéres, ND des Minimes à Lyon, Jeanne d'Arc à Thonon, Carlian Rippert à Briançon, La Salésienne à Veyrier- se sont réunis pour vivre un temps fort du Défi Citoyenneté le 5 mai. Ils ont réfléchi à ce que veut dire "être un délégué salésien".

 

Les différentes écoles de la région Rhône-Alpes et de Suisse se sont réunies le matin, à l’école primaire Don Bosco Gières. La journée a commencé en chanson. Puis par un petit jeu de présentation, les jeunes ont pu faire connaissance d’une manière originale.

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Une rencontre régionale spéciale pour les écoles du réseau Don Bosco

Pour cette journée Citoyenne, une présentation de Don Bosco en vidéo a été projetée « Don Bosco, un don de Dieu pour les jeunes ». Elle fut suivie d’une explication du logo des Salésiens par Sœur Anne Orcel. Après avoir fait connaissance, chaque jeune a pu présenter son établissement et partager son vécu en tant que délégué via des diaporamas, des vidéos ou des mini sketches.

Que veut dire : être « délégué salésien » ?

L’après-midi été les délégués ont réfléchi à ce que voulait dire « être citoyen ». Après plusieurs échanges, ils devaient dire ce qu’était un délégué salésien. Cinq groupes furent constitués pour réfléchir à cette question. Après une mise en commun des synthèses, il fut demandé aux élèves de voter pour les meilleures propositions. Cette synthèse servira de base pour rédiger la Charte du délégué salésien du premier degré.

Et cette journée Citoyenne se termina en prière et en chanson dans la chapelle de l’établissement Don Bosco de Giére.

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Défi citoyenneté en régions : à chacun sa couleur !

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Les 3, 4 et 5 mai, plus de 700 jeunes issus du réseau Don Bosco des établissements scolaires se sont réunis dans différents lieux – à Caen (14), St-Genis-Laval (69), Ressins (42), Gières (38) - pour échanger autour des projets Défi Citoyenneté. Durant une journée, ils se sont formés à la participation citoyenne, à la prise de parole et à la responsabilité.Image may be NSFW.
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Le 3 mai, à L’Institut Lemonnier de Caen, un staff de 20 jeunes ont accueilli plus 300 jeunes venus en car de l’Ouest : Giel, Angers, Saumur. Qui a organisé ? Les jeunes ! En trois mois, les délégués des trois établissements se sont mis en réseau et se sont rencontrés pour régler cette journée extraordinaire à l’Institut Lemonnier.

Chacun a reçu, dès son arrivée, un Tee shirt à sa couleur sur le thème « Le cirque des couleurs ». Quel était l’objectif ? Faire connaitre, partager les expériences qui ont lieu dans les établissements. Il faut pouvoir se reconnaitre rapidement derrière chaque stand.

Pourquoi ces rencontres ? L’enjeu de ces journées régionales « Défi Citoyenneté » dans les régions du réseau est de permettre à chacun, à travers les témoignages, les rencontres et les animations, de façonner sa personnalité de citoyen dans un établissement du réseau Don Bosco. On le fait en réseau, car le but est que cela soit contagieux !

 

Partager les bonnes pratiques

Le Défi Citoyenneté implique un changement important dans la mentalité des élèves et des adultes. Il est bon d’échanger sur ses pratiques pour prendre du recul, mettre en perspective les situations, évaluer l'autonomie des jeunes dans les projets. Ces rassemblements sont un levier important pour améliorer sa pratique.

L’objectif de ces rencontres régionales était triple :

  • Développer la dynamique de groupe, avec des jeux, des activités de marche, des stands
  • Découvrir ce que font les autres dans leur établissement, leurs projets, ce qu'ils en disent : leurs points forts/faibles
  • Donner des clés aux jeunes pour l’acquisition d’un leadership, l’animation de groupes.

A chaque région sa couleur

Le rassemblement du 3 mai, à l’Institut Lemonnier, a mis en valeur la fête « Le cirque des couleurs ». C'était un axe choisi par le CVL (Conseil de Vie Lycéenne) qui a organisé la journée. De nombreux jeux ont ainsi permis aux 300 jeunes de la région de mieux se connaître et d’échanger de manière informelle. La journée s’est terminée par une marche sur les plages du débarquement.

A Pressin, la rencontre du 4 mai avait une autre tonalité. Organisée par les adultes, elle portait davantage sur la formation des jeunes à travers :

  • Une animation autour du “vivre ensemble” : des jeux coopératifs pour découvrir les différents styles de leadership
  • Des techniques d’animation et d’expression pour se connaître
  • Des carrefours pour rédiger une Charte du délégué salésien, pour trouver une attitude qui convient dans son rôle de délégué

Le brainstorming, mené avec les jeunes autour du mot « délégué », était riche  (entraide, amitié, enthousiasme, attention au plus fragile, médiation, esprit d'initiative, d'engagement,...) et a soulevé l’enthousiasme. « Les mots clés de Don Bosco sont venus spontanément » commente Sœur Anne Orcel, chargée de la rédaction de la Charte du délégué.

Pour Régis Michel, directeur de l'Institut des Minimes  « Entre ce qui s'est fait le matin et l'après-midi, les choses se sont bien articulées : les jeux coopératifs organisés par les lycéens de Don Bosco Lyon et du lycée Costa de Beauregard de Chambéry ont fait émerger des idées sur le leadership, qui sont revenues naturellement quand nous avons parlé du rôle du délégué. »

Quant à la rencontre de Ressins, c’était la première fois que le secteur de la Loire, Haute Loire et Lozère se retrouvaient. Deux temps ont marqué cette journée : la matinée axée sur l’échange des projets où les lycéens étaient réparties en petites équipes et l’après-midi par des activités sportives.

Qu’est-ce qui est attendu de ces journées ? Pour le secteur de la Loire/Haute-Loire/Lozère, il était important de commencer à créer des liens entre les jeunes. Pour l'Institut Lemonnier, il s'agissait de souder les jeunes autour d’un projet organisé par eux ; pour la région Rhône Alpes, il s'agissait de former les délégués et de rédiger une charte commune à tous les établissements. Pas trop ambitieux ? Régis Michel en convient. Dans la journée, la formulation de l'objectif a changé. « On va rédiger non plus une Charte, mais les mots clés de la Charte du délégué salésien. Ils seront communs à tous les établissements de la région. A chacun de les reprendre avec sa spécificité. »

 

 

 

 Région Rhône-Alpes - le 4 mai

Au lycée agricole de Pressin, étaient présents 200 jeunes

  • Lyc. Horticole Lyon-Pressin, St-Genis-Laval
  • Collège Don Bosco, Gières
  • Lycée Costa de Beauregard, Chambery
  • Collège et Lycée des Minimes, Lyon
  • Lycée Don Bosco, Lyon
  • Lycée Jeanne d’Arc de Thonon  

Région Ouest - le 3 mai

A l’Institut Lemonnier, étaient présents 300 jeunes de : 

  • Institut Lemonnier, Caen
  • Institut Don Bosco, Giel
  • Campus de Pouillé, Angers
  • Lycée Les Ardilliers, Saumur

 

Région Rhône Alpes - le 5 mai 

 

A l’école de Gières, 60 jeunes des écoles primaires

  • Ecole Don Bosco, Gières
  • Ecole des Minimes, Lyon
  • Ecole Jeanne d’Arc, Thonon
  • Ecole La Salésienne, Verviers (Suisse)

 

Secteur Loire/Haute-Loire/Lozère - le 4 mai 

Au lycée agricole de Ressins, étaient présents 200 jeunes

  • Lycée Etienne Gautier, Ressins
  • Lycée Saint André, Sury le Comtal,
  • La Salésienne, Saint-Etienne
  • Lycée du Puits-de-l’Aune, Feurs
  • Lycée Jean-Baptiste d’Allard, Montbrison
  • Ensemble scolaire du Sacré Cœur, St-Chély
  • Collège Sacré Cœur, Sainte-Sigolène
  • Collège Sacré Cœur, Dunières

 

 

 

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Sylvain, originaire du Cameroun : « On se sent seul face à soi-même ». 

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Après une enfance au Cameroun, Sylvain a voulu partir ailleurs faute de travail. Il a rencontré les salésiens de Don Bosco en Espagne. Puis accompagné en France, il a découvert l’esprit de famille : « Car nous les jeunes migrants, on a souvent des moments où on se sent seul face à soi-même ». 

 

Pourquoi es-tu parti du Cameroun ?

Je suis parti de mon pays parce que les conditions sociales, la famine et la misère me devenaient intolérable. Je me suis retrouvé devant l'impossibilité de penser mon avenir. J’ai vécu dans un bidonville. Mes amis qui ont fait des études ne trouvant pas de travail devenaient alcooliques. Il y avait un environnement qui ne permettait pas de voir l’avenir. J'ai eu alors l'idée d’aller « chercher ailleurs ». Aujourd'hui mes copains qui étaient étudiants universitaires se retrouvent travailleurs dans les bananeraies.

Comment s’est passé ton voyage ?

J'ai eu un trajet très difficile avec beaucoup de contraintes et dangers. Le fait de voyager sans apports financiers, marcher des kilomètres, dormir sans manger, dans des endroits désertiques, sous la pluie, avec la peur des escrocs sur la route. Cela fait partie du trajet. Celui du Cameroun jusqu’en France a duré 2 ans à peu près : 1 mois au Nigeria, 2 mois au Niger, 3 mois en Algérie, 8 mois au Maroc, 2 mois en centre de rétention en Espagne dans la ville d'Algésiras en attente que les autorités s'assurent de ma nationalité, 8 mois en Espagne puis en France.  

Le Niger m’a beaucoup marqué par le soleil. Il pleut très peu. Ce pays est vraiment désertique, trop dur. Je vendais des œufs pour 25 Francs CFA [soit 0,04 €], un rien. J’ai eu beaucoup de difficultés à réunir la somme pour continuer. Beaucoup de migrants sont devenus fous à cause de l’environnement très hostile des pays traversés.

Comment s’est passé ton arrivée chez les salésiens et dans les structures d'accueil ?

J’ai bien été accueilli en Europe, en Espagne comme en France. J’ai vite été intégré, et scolarisé. J’ai pu vite prendre le rythme. J'avais rencontré Pierre-Jean en Espagne à Jaén. Puis j'ai dû me diriger vers la France pour espérer un avenir meilleur car la crise économique s'installait en Espagne. J’ai été orienté vers le Secours Catholique pour trouver des vêtements. Le foyer a pu prendre soin de moi et me donner une chance comme tous les autres jeunes en France.

J'aime l'accueil que j'ai reçu par les frères salésiens. Il est très chaleureux. Encore aujourd’hui je suis toujours en contact avec eux. Pierre-Jean est comme mon grand frère. Je me confie régulièrement. Le contact avec les salésiens est proche ; on sent un partage ; on se sent en famille.

J’ai pu retrouver Pierre-Jean à Lyon ; je me sens comme « retrouvé ». J’ai le sentiment de ne pas me sentir seul. Nous, les jeunes migrants, on a souvent des moments où on se ressent seul face à soi-même. Mais le fait de retrouver un frère salésien, là où j’ai atterri, cela permet d’aller de l’avant : on se retrouve, on mange ensemble comme en famille. Cela rassure fortement.

Maintenant, te sens tu intégré ?

Aujourd’hui, je peux dire que je suis intégré car j’apprécie et j’apprends la culture française. J’ai une copine qui est française, un enfant qui est français ; je fais mes études. Je suis heureux de l’école que je fréquente avec mes amis français. J’ai appris la culture française par la gastronomie. J’ai entamé des études de restauration ; j’ai travaillé dans un bouchon lyonnais très connu. Actuellement je travaille dans un bistrot réputé de Lyon. J’envisage de voir si je peux prolonger par d’autres formations. Je voudrais être bénévole à la Croix Rouge, effectuer un service civique, et aider les sans-abris. 

 

Propos recueillis par Pierre-Jean Allard,
Salésien de Don Bosco,
En formation pour l’accompagnement juridique des migrants

Question d’éducation : « J’ai peur de voir mon enfant partir en voyage de classe »

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L’éloignement de l’enfant, lors d’un départ en voyage scolaire ou en centre de vacances, constitue souvent une source d’angoisse pour lui et pour ses parents. Suite aux attentats, cette sensibilité s’est accrue. Alors, peur ou confiance ?

 

Angoisse, pour l'enfant tout d’abord, qui doit affronter la peur de l’inconnu, l’insécurité causée par la perte de ses repères habituels, l’obligation qui sera sienne d’être en lien avec des personnes qu’il ne connaît pas, camarades de son âge et adultes. Mais aussi pour ses parents qui ont l’impression de perdre la maîtrise de ce qui pourrait arriver, et l’inquiétude conduit parfois à envisager le pire.

Angoisse légitime

Une telle angoisse est renforcée par le climat actuel, rendu lourd par la menace terroriste dont le politique et les médias nous entretiennent tous les jours. La stratégie des terroristes consiste en effet à instiller la peur. Et ce serait céder à leur pouvoir que de changer notre mode de vie.

Aussi combien est-il important aujourd’hui pour les parents de ne pas se laisser submerger par cette peur au point de ne plus permettre à l’enfant de sortir du cercle familial. Il nous faut en effet rappeler l’importance, pour le développement de l’enfant, de ces sorties qui lui permettent d’élargir son horizon et de développer ses compétences relationnelles. De telles expériences contribuent à préparer son insertion dans la société. Rappelons en effet qu’éduquer (littéralement « conduire hors de ») consiste à préparer l’enfant, une fois sorti du ventre de sa mère, à sortir du cercle familial pour prendre place dans la société des hommes et des femmes de son temps.


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« De telles expériences contribuent à préparer son insertion dans la société. »

Confiance nécessaire

Alors, même si la peur est légitime, - et il convient de transmettre à l’enfant des conseils de prudence (obéissance aux consignes de sécurité données par les adultes, connaissance des risques causés par des rencontres dangereuses) -, il est important de l’aider à maîtriser son angoisse de partir plutôt que la renforcer par la perception qui sera sienne de notre inquiétude.

Quelques conseils, qu’il faudra bien sûr adapter à l’âge de l’enfant, peuvent être utiles : lui faire découvrir par quelques photos (aujourd’hui c’est facile avec internet) le lieu où il va se rendre, créer du lien, avant le départ, avec les adultes qui seront responsables de lui, lui exprimer votre fierté de le voir grandir au point de pouvoir vous quitter et le rassurer sur le maintien du lien avec vous malgré la distance. Mais il ne faudrait pas (c’est le risque couru aujourd’hui avec le téléphone portable) que la permanence du lien l’empêche d’effectuer son expérience de l’autonomie.

Un mot-clef résume l’ensemble de ces conseils : la confiance. Vous devez manifester votre confiance à l’égard de votre enfant et à l’égard des adultes qui, en votre absence, vont en porter la responsabilité. Rappelons-nous en effet, - ce sera le mot de la fin -, que « sans confiance, pas d’éducation » comme le disait si bien Don Bosco.

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Jean Marie Petitclerc,
Salésien de Don Bosco,
Auteur de la pédagogie de Don Bosco en 12 mots-clés

Un week-end Porte Ouverte à Farnières : on a expérimenté pour vous la formation des CRACS

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Des Citoyens Responsables, Actifs, acteurs Critiques et Solidaires... qu’est-ce que c’est ? Un programme de trois à cinq journées à vivre avec votre classe ou avec vos jeunes... pour une formation au « métier » de citoyen ! Les professeurs ont testé la formation pour vous, les 27 et 28 mai. Fous rires et esprit d’équipe garantis !

 

Le CRH Domaine de Farnières est un Centre de Rencontres et d’Hébergement situé à l’écart du village de Grand-Halleux, dans les Ardennes belges, au Sud de Liège. Le château de Farnières domine un site de 43 hectares de parcs, de bois et de prairies. C’est un lieu idéal pour les jeunes, vivant, ouvert, accueillant. Les animateurs y développent avec succès un projet pédagogique ouvert à tous : le programme des CRACS : Citoyens, Responsables, Actifs, acteurs Critiques et Solidaires. Le savoir-faire des animateurs de Farnières est reconnu car l’établissement est déjà plein jusque… 2018.

Apprendre à être citoyen

Le planning de ces trois à cinq jours était destiné à faire « goûter » la proposition aux établissements scolaires et à leur donner l’envie d’aller plus loin. Les participants ont donc fait les jeux que les animateurs réservent habituellement aux jeunes.

  • Jeux de connaissance de soi et de reconnaissance de l’autre
  • Jeux sur un parcours, jeux d’eau, de ballons, etc
  • Jeux collaboratifs
  • Veillée sur les 5 sens
  • Disc-golf, accrobranche…

Le tout, suivi d'une évaluation sur les capacités de chacun à aider, à coopérer, à atteindre le but sans précipitation... « Est-ce que je me suis senti, à l’aise, ou pas ? Soutenu ? Aidé ? Qu’est-ce que cela m’a fait d’être aidé ? Est-ce que cela m’a permis de me sentir autrement ? mieux ? »
Le savoir-faire est évident. Les angles d’approche sont clairs : connaissance de soi, connaissance et rencontre de l’autre, construction du groupe, esprit d’équipe, solidarité, capacité à écouter en vue d’un but commun… Tous ces éléments interviennent dans la citoyenneté.

 

Une proposition à expérimenter

La proposition se veut souple. Un bon équilibre est trouvé entre activités de réflexions et activités physiques (qui laissent parler certaines émotions), entre activités à caractère expérimental et activités d’appropriation, entre activités sportives et relecture…

Les jeunes tirent parti des formations d’action-réflexion réalisées en matinée pour mieux vivre celles plus récréatives de l’après-midi. Le soir venu, les activités de retour au calme permettent de mettre en valeur les relations vécues pendant la journée entre jeunes.

Qu’en disent les enseignants ? Parole à David Depres, directeur adjoint du lycée Notre Dame d’Annay, du réseau Don Bosco : « Ces quatre jours, c'est idéal pour créer l'esprit d'équipe. Avec une classe, en début d'année, on peut commencer avec un bon esprit tout de suite. » C’est précieux dans une classe !

 

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